De l’art de gérer les temps faibles

Avant le départ, nous avions lu un certain nombres d’articles sur les temps forts et les temps faibles d’un voyage au long cours, comme le nôtre.

Derrière la fantasmagorie entourant un tel périple autour de la planète et le cadre idyllique renvoyé par les photos de voyage se cachent parfois un quotidien moins luxuriant. Plus aride.

IMG_1814Nous n’avons pas peur de le dire, les dix derniers jours se sont plus apparentés à un temps faible qu’à un temps fort en ce qui nous concerne.

Pourtant le monde qui nous entoure est toujours aussi beau, les gens que nous rencontrons sont toujours aussi accueillants. Mais notre ressenti est juste un peu différent.

C’est une leçon de ce début de voyage. Autour du monde, comme à la maison, rien n’est jamais acquis et tout reste une question d’équilibres, parfois plus fragiles qu’on ne le pense. Une cheville qui se tord, des estomacs qui se vrillent pendant des jours et des nuits, des temps scolaires compliqués ou des garçons qui se tapent dessus, et la tentation est grande de rester caché sous la couette. Voire de tout envoyer valdinguer par la fenêtre.

Dans ces moments-là, nous avons été bien heureux avec Estelle de pouvoir nous appuyer sur notre modeste expérience de marathoniens. Même quand les jambes font mal, l’important reste de continuer à avancer sans dévier de son objectif.

Le jeu en vaut toujours la chandelle. Car il y a toujours un arc en ciel qui se cache derrière les nuages. La preuve :  la cheville se remet doucement en place, les intestins vont mieux, les temps scolaires sont de plus en plus efficaces, et… voilà désormais  les Galapagos qui se profilent à l’horizon…

3 réflexions sur “De l’art de gérer les temps faibles

  1. Famille Guillard dit :

    Coucou les aventuriers,

    On pense souvent à vous. Je passe 4 soirs par semaine avec Hanaé devant votre rue et à chaque fois Hanaé me fait remarquer « la rue de Saïk ». Elle a regardé ses vidéos grâce au lien qui a été communiqué par l’école et a trouvé ça super! Elle attend la suite.

    Ici ou ailleurs, effectivement il y a toujours des petits coups de mou. Pour nous, ce n’est pas cheville ou estomac en vrac mais c’est rhume et pluie.

    L’arc en ciel ne doit plus être bien loin pour vous. Pour nous ce sera peut-être pour la semaine prochaine, il annonce un peu meilleur!

    Gros bises à tous.
    Christèle

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  2. Corinne Bourbeillon dit :

    Il semble que tous les voyageurs au long cours, que ce soit en famille, en couple ou en solo, connaissent au fil du périple une ou plusieurs phases délicates – baisse d’énergie, grosse fatigue, coup de blues – j’ai lu beaucoup de témoignages comme le vôtre… Prenez soin de vous, hâte de voir les Galapagos à travers vos yeux ! Gros gros bisous à tous les cinq, vous êtes formidables.

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