A 7 à Lima puis à Nasca

Les photos 

Vendredi 29 septembre : On retrouve Papy et Mamie Malo)

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Notre première journée à Lima s’est déroulée dans la perspective de retrouver Papy et Mamie dans la soirée, c’est pourquoi nous n’avons pas fait grand chose. Nous nous sommes levés à 9h avant d’aller prendre notre petit-dej, les parents sont ensuite partis chercher un autre hôtel pendant que nous les attendions dans notre hôtel, un peu bruyant d’après eux.
Ils sont finalement rentrés bredouilles au bout d’une heure et demie et nous sommes donc allés manger des pâtes et du poisson (ça change!)) dans un petit restaurant. En rentrant, nous nous sommes un peu reposés avant de faire de l’école et que Saïk et Maman n’aillent chercher Papy et Mamie.
Pendant qu’ils étaient partis, Merlin, Papa et moi, sommes allés acheter un petit téléphone pour réserver les hôtels au Pérou et avons mangé une glace (7/10).
Papy et Mamie sont ensuite arrivés, les sacs bien pleins de crêpes, saucisson, fromage et chocolat en tout genre, et nous sommes allés manger du Ceviche et une pizza pour les enfants avant d’aller nous coucher, le décalage horaire faisant son effet sur Papy et Mamie.

Samedi 30 septembre : Visite du centre historique de Lima (Yves)

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Avant d’arriver au Pérou, nous nous étions interrogés sur l’opportunité de rester une journée de plus à Lima, avant d’entamer notre descente vers Nasca.
Beaucoup de visiteurs zappent en effet la capitale du Pérou et ses plus de 10 millions d’habitants, estimant que la « citée des rois » créé par Pissaro ne mérite guère mieux que son statut de simple sas de transit vers les autres villes du pays.
Mais l’ambiance hyper sympa du quartier de Miraflores où nous avons posé nos valises et l’arrivée la veille de Papy et Mamy nous ont finalement incités à y rester une journée de plus. Et nous n’avons pas eu à le regretter.

Avec Estelle, nous avions repéré qu’il existait des free tour du centre historique organisés par des jeunes péruviens avides de faire découvrir leur ville aux visiteurs.
Après un bon petit dej, nous décidons de nous accoler à un de ces groupes.
Nous arrivons sur la place d’armes en plein cœur de Lima en fin de matinée au beau milieu de la relève de la garde au palais présidentiel. Le spectacle vaut vraiment le déplacement. Il y a quasiment autant de femmes que d’hommes au sein de la garde présidentielle et la chorégraphie, fusils en mains, est réglée comme du papier à musique… militaire.
Du coup, il est presque midi lorsque nous débutons notre déambulation dans les rues de Lima.

William notre guide est hyper cool. Il ne se contente pas de nous faire découvrir les principaux monuments du centre (la cathédrale, l’église de Santo Domingo, l’ancienne gare, le monastère de San Francisco…), il nous offre aussi un vrai panorama politique et culturel du Pérou d’aujourd’hui.
Il nous apprend ainsi que les Péruviens lassés par les casseroles de leurs classes politiques et la corruption quasi généralisée ont porté au pouvoir l’économiste Pedro Pablo Kuczynski, un homme d’origine germano-polonaise. Il nous parle également du sentier lumineux, le groupe terroriste qui a fait entre 40 000 et 60 000 morts dans les années 80-90, et toujours actif selon lui. Notamment dans le quartier de Limac, situé sur les hauteurs de la ville. Un bidonville n’ayant rien à envier aux favélas de Rio et dans lequel il nous recommande de ne pas traîner nos guêtres.
Il nous parle enfin de l’écrivain Mario Vargas Llosa, prix Nobel de la littérature en 2010.
Notre tour s’achève par une dégustation de Pisco. À base d’une eau de vie de raisin, la boisson nationale du Pérou (mais aussi du Chili !) nous rappelle un peu la Margarita.

Nos estomacs commençant sérieusement à crier famine, la dégustation fait un peu figure d’apero. Après une pause gustative du côté du mercado central, nous décidons finalement de passer l’après-midi dans le cœur de Lima au grand dam des garçons qui s’étaient imaginés rentrer à l’hôtel pour jouer au billard et aux fléchettes.

Heureusement sur le chemin qui nous conduit au monastère de San Francisco, nous tombons sur l’étal d’un vendeur de maillots de l’équipe nationale de Pérou. Il n’en faut pas plus pour rebooster nos footeux qui après avoir passé leur vie en Equateur avec le maillot jaune de la sélection sur le dos nous demandent de leur acheter le maillot blanc barré de rouge. À 5 euros le maillot, nous accédons à leur demande, d’autant que ces maillots disposent de la faculté de sécher très vite, ce qui est un atout quand on voyage. Et comme nous précise Malo : « le Pérou est toujours en course pour la qualif au Mondial. On pourra les porter jusqu’en Russie » 😀

Après cette courte pause shopping, nous rejoignons le monastère de San Francisco, dont nous avions partiellement aperçu les beautés lors de notre excursion matinale. Ce qui nous a donné envie d’aller un peu plus loin.

Le bâtiment qui figure parmi les mieux conservés du debut de l’époque coloniale est célèbre pour ses catacombes et sa bibliothèque, qui contient des milliers de textes anciens, dont certains datent de l’époque des conquistadors. Saïk, qui dévore ses Harry Potter depuis que nous avons quitté la France, a le sentiment de visiter la bibliothèque de Poudlard. Mais le reste du monastère est également magnifique. La visite des catacombes  a en revanche un côté plus glaçant. Les cryptes remplies d’ossements, qui nous ramènent à notre simple condition de mortel, abritent quelques 70 000 sépultures. Et dans certains endroits l’étrange disposition des crânes et des fémurs en cercles concentriques a de quoi impressionner.<<<<<<<<<<<<
achevons notre visite, nous croisons un groupe de visiteurs qui commence la sienne avec un guide qui présente les lieux en français. Nous nous regardons avec Estelle en nous disant que cela aurait sans doute était plus approprié pour les enfants et papy et mamy que notre guide espagnole qui a un peu mené sa visite au pas de charge.

Mais ce n’est pas bien grave. Car nous avons le sentiment d’avoir vécu une belle journée dans le centre de Lima. Nous rejoignons notre auberge de jeunesse à la tombée de la nuit. Les garçons filent immédiatement jouer au billard. On en profite pour se désaltérer autour d’une bonne bière.

Dimanche 1er octobre : Longue journée de bus vers Nasca (Estelle)

Merlin réveille toute la chambrée de 7, à 5h avec une grosse soif et une forte fièvre. Cela n’augure rien de bon pour nos 7h30 de bus à venir.<<<<<<<<<<<<
ac à vomi et nous prenons le chemin de la gare routière avec deux taxis- car si on arrive à s’entasser à 5 dans une voiture sud américaine, c’est chose impossible à 7 !<<<<<<<<<<<<
dus du taxi, Merlin dégaine sa fusée mais mes réflexes sont encore affûtés. Pas une goutte par terre.<<<<<<<<<<<<
action car je m’inquiète pour le long trajet en bus. Finalement il s’endort assez vite et ne verra pas grand chose du paysage désertique et des cahutes de fortunes que nous dépassons en longeant la côte pacifique.<<<<<<<<<<<<
cevons alors du fort contraste qu’il peut exister entre le branché et cosmopolite Miraflores (quartier de Lima qui n’a rien à envier à New York) et la partie rurale du pays. Cela nous semble bien plus pauvre que l’Equateur.

Malo et Saik ne trouvent pas le temps long : chaque siège de bus est doté d’une tablette individuelle : ils zappent entre film (en espagnol s’il vous plait !) et jeux vidéos.<<<<<<<<<<<<
s à Nasca vers 15h, la chaleur nous accable à la descente du bus. Ce matin, nous sommes montés dans le bus avec des pantalons et des doudounes.

Yves, le régisseur en chef du voyage, nous avait trouvé un bon plan booking pour nos deux nuits dans le désert : un hôtel trois étoiles au charme certain et confort douillet – le DM Hoteles. Merlin apprécie, il est encore fébrile à notre arrivée. Ses frères s’éclatent dans la piscine, il les rejoint assez vite ( ça vaut tous les remèdes du monde pour faire tomber la fièvre).<<<<<<<<<<<<
ce temps, écume les agences locales pour nous trouver la meilleure offre (qualité/prix) pour survoler les lignes de Nasca demain.<<<<<<<<<<<<
chève relativement tôt : le réveil est programmé pour 6 heures demain matin.

Lundi 2 octobre : Survol des énigmatiques lignes de Nasca (Malo)

Petit rappel en préambule : Les lignes de Nasca, qui sont situées à Nasca, au sud-ouest du Pérou, ont été dessinées par la civilisation Nasca (de -500 à 800 ap JC). Les significations de ces lignes sont énigmatiques et divisent les archéologues. Hormis leur importance religieuse (sacrifices ou prières pour l’obtention de l’eau, les Nascas vivant dans le désert), les avis sont très partagés. Flèches indiquant les cours d’eau, les astres célestes, signes pour demander de l’eau aux dieux… ou encore des signes pour les extraterrestres ou même des circuits de course. Quoi qu’il en soit, les lignes de Nasca intriguent un peu tout le monde et sont explorées par des milliers de touristes chaque année.

Nous nous sommes donc levés à 6h pour profiter du buffet de petit déj de notre hôtel. Une fois le ventre rempli et les sacs bouclés, le minibus de la compagnie avec laquelle nous allions survoler les lignes est passé nous chercher pour nous conduire au petit aéroport, conçu seulement pour les petits avions de tourisme qui survolent les lignes. Les avions ne comprenant que six places (nous sommes sept avec Papy et Mamie), nous avons été répartis en fonction de notre poids dans les deux avions avec cinq autres personnes.

Un peu plus tard, nous avons donc décollé (45 minutes suffisent pour survoler les lignes). C’est vraiment extraordinaire de voir le résultat de dizaines d’années de travail d’une civilisation disparue. Les lignes sont d’autant plus impressionnantes que les Nascas n’étaient pas sûrs de ce qu’ils dessinaient, les lignes ne se voyant que du ciel.

Après avoir vu près de vingt figures nous avons atterri et sommes rentrés dans notre hôtel. Nous avons mangé « l’almuerzo » dans un petit restaurant avant de passer l’après midi dans la piscine de l’hôtel (les lignes étant les seules choses à voir dans la ville) avant de manger dans le resto de l’hôtel, un peu plus classe, et de prendre le bus de nuit pour Arequipa, notre destination suivante, en espérant bien dormir dans le véhicule.

Les photos 

3 réflexions sur “A 7 à Lima puis à Nasca

  1. La voisine dit :

    Coucou les Vendéens, revenez avec la chaleur et le soleil.
    Enfin je pars un mois sur la côte d’Azur, là j’espère que le soleil m’accueillera !
    Je continuerai à voyager avec vous : tout est tellement beau et vos récits sont vivants et je vois mes « petits » voisins grandir…
    Gros gros bisous à vous tous,
    Nicole.

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  2. Anne Marie Barthel dit :

    Coucou est-elle et les autres….
    Allez une petite pensée pour moi qui a pédale de nasca à cuzco 4000 mais de dénivelé. ….et ensuite sur le altiplano jusquare au lac titicaca. Plein de belles rencontres!et je vous en souhaitent aussi de belles.nous sommes restés un mois au Pérou et un mois en Bolivie. ….et bien sûr nous avons fait le machu pichu et le salarié un uyuni. ….profitez-en bien.anne marie

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