Un destin de Tsars à Saint-Petersbourg

Les photos

Samedi 7 juillet : On prend le train pour Saint-Petersbourg (Merlin)

On a commencé par prendre un bon petit-dej’ avec du bon pain français puis on est parti au métro pour aller à la gare de train Leningradski. On part aujourd’hui à Saint-Petersbourg. Là-bas, on a rencontré un Français qui était ami avec une Russe. On a discuté un peu ensemble.
On a attendu dans la gare que le train arrive. On a acheté à manger et on est monté dans le train à 11h30.

IMG_2389
Enfin dans l’Express-Train :  le TGV russe. Là où le train classique met 11 heures, nous on a mis 4 heures. C’était confortable.
On a écouté de la musique, on a regardé un petit film et on a mangé.
On est arrivé à Saint-Petersbourg à 15h30.
On a marché jusqu’au Airbnb : il était bien.  Il y a des chats  et des chiens dessinés sur les portes des chambres. On s’est reposé, on a regardé le match entre l’Angleterre et la Suède. Puis on est allé faire des courses dans un supermarché ouvert 24 h/24.
On a mangé avant de regarder le match de la Russie contre la Croatie. 

Dimanche 8 juillet : On trouve des billets pour voir les Bleus (Saïk)

Ce jour là, quand je me suis réveillé Malo, qui partageait le même lit que moi, dormait encore. Je me suis levé et quand je suis rentré dans le salon, j’ai constaté que Maman était réveillée et que Papa était parti chercher du pain. Papa revenu, nous avons mangé le petit-déj’ et nous sommes sortis nous balader.
Nous avions prévu de ne pas nous balader trop loin car nous étions en contact avec un mec qui pouvait nous vendre des tickets pour la demie-finale de la France contre la Belgique, et il pouvait nous appeler à tout moment.
Du coup on a marché tout droit sur 1,5 km. Saint Petersbourg est un belle ville, elle a de beaux bâtiments colorés et de belles avenues.

mOsI4oz3T52bQxl77HL%5w_thumb_5a21UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5cf8UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5a16

Après avoir marché une heure on s’est arrêté devant un beau bâtiment : la cathédrale Saint-Isaac.
Nous avons payé pour accéder au dôme et nous avons monté précisément 202 marches pour avoir une magnifique vue de Saint-Petersbourg. On voyait bien que c’était une grande ville, il n’y avait pas beaucoup de grandes tours mais plusieurs gros paquets de petits immeubles.

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5cfb
Puis on a continué à se balader jusqu’à que le mec qui nous proposait des tickets nous donne rendez-vous à la gare.
Alors pas une seconde à perdre on se met sur la route !
Une fois à la gare, on a commencé à chercher le gars et 5 minutes plus tard on le voit arriver. On a fait la transaction et on est reparti tout content. On a enfin réussi, on pourra voir jouer la France.
Puis j’ai mangé des pâtes  : il était 15 heures. On est ensuite rentré à l’appart… faire des compte-rendus.
Je suis vraiment content qu’on ait des billets. C’est rare de pouvoir voir jouer la France en demi-finale d’une Coupe du Monde.

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5a6f

Lundi 9 juillet : On accueille les Bleus et on visite la Cathédrale Saint-Sauveur sur le sang versé (Estelle) 

Il n’y a définitivement plus de réveil pour nous. On prend notre temps. Ce n’est pas encore tout à fait les vacances : on cale une séance scolaire ce matin. On en profite, les enfants sont de bonne composition et le travail est efficace.
On a rendez-vous à 13 heures avec l’équipe de France. On a su par la bande (vous savez le gars à qui on a acheté des billets) que l’équipe de Deschamps arrivait en milieu de journée dans un hôtel tout proche de notre Airbnb.
Les garçons sont forcément partant pour aller accueillir les Bleus.
Le parvis de l’hôtel est calme : il n’y a qu’une dizaine de supporters, deux-trois équipes de TV et très peu de sécurité. C’est top mais c’est suspect.
Deux supporters un peu plus coutumiers que nous, arrivent et confirment nos doutes. Ça ne doit pas être par ici qu’ils vont arriver.
On contourne donc rapidement l’hôtel … et effectivement à l’arrière il y a des flics, des barrières, des équipes de TV et quelques supporters. Ils ne sont pas très nombreux mais cantonnés dans un tout petit espace loin de l’entrée des artistes.
On les rejoint juste à temps quand on aperçoit le bus bleu arriver. Les joueurs descendent rapidement – enfin c’est ce qu’on me dit : je n’ai rien vu… Seul Merlin a réussi à se faufiler entre les jambes des supporters.

UNADJUSTEDNONRAW_thumb_5a7b

C’est un peu décevant cette sortie express du bus. Concentration optimale ? Mesure de sécurité ?
En tout cas.. Merlin est content. Sa joie inspire les JRI et nous répondons à deux interviews une pour le 13 h de TF1 et une autre pour France Info TV.

Les enfants nous trainent au BurgerKing…:/ en prétextant que c’est peut-être la dernière fois du voyage 😉
Et ensuite au magasin de l’équipe de foot locale le Zénith Saint-Petersbourg…
Là-bas, on y rencontre un sympathique couple de supporters français de Dunkerque habitués des déplacements des Bleus. Ils nous expliquent quelques rouages, quels réseaux rejoindre… pour vivre l’aventure bleue au juste prix ( >>> à bon entendeur 😉

On passe un bon moment avec eux à parler de foot et de voyage… pour arriver à la conclusion suivante : Vivre ses rêves vaut mieux que rêver sa vie.

Les gars prennent d’un pas assuré le chemin de la maison mais on les freine pour les obliger à tourner à gauche pour rejoindre la cathédrale Saint-Sauveur sur le sang versé.
C’est un superbe édifice religieux aussi beau et coloré d’extérieur que de l’intérieur.

img_2104img_2106
L’extérieur, on n’aura qu’un aperçu partiel de ses dômes colorés car la flèche principale est en rénovation et donc cachée sous un échafaudage.
L’intérieur est époustouflant : un jaillissement de couleurs chaudes et profondes. Des mosaïques plus nombreuses qu’on peut l’imaginer.
Contrairement à Saint-Basile à Moscou, ici l’édifice est constitué d’une seule et donc vaste pièce principale – ce qui contribue à sa majesté.
Les gars n’apprécient pas autant que nous : on sent bien que le foot remplace ces derniers jours leur curiosité pour l’art.

img_2119img_2118

On termine la journée tranquillement à la maison : soirée crêpes > on a une cuisine bien équipée. On peut se faire plaisir.
Après ça : on regarde un film > et quel film >>> un dessin animé de princesse (comme le dira Merlin après coup) : Anastasia de Disney. On plonge dans la fin de l’empire russe au coeur de la cité impériale de Saint-Petersbourg… Les garçons sont tellement intrigués par la personnalité ambivalente de Raspoutine qu’on leur fera un cours d’histoire sur ce dernier le lendemain matin. Comme Anastasia, on s’approche doucement de Paris. 

Mardi 10 juillet : Demi-finale entre la France et la Belgique (Malo)

Hormis le match, nous n’avions rien vraiment prévu de la journée. Nous avons donc eu le temps de faire la grasse matinée, avant de sortir en ville, retrouver Arnaud Huchet, l’un des collègues de Papa qui couvre la Coupe du monde pour Ouest-France, afin de déjeuner ensemble.
Comme la dernière fois avec lui, à Moscou, nous avons mangé dans un restaurant de burgers, pas la préparation idéale avant un match… Arnaud est ensuite passé dans notre appart se reposer (Il s’était un peu couché tard la veille au soir).
Après une petite demi-heure de sieste et un petit café, nous avons mis le cap, en métro, vers le très moderne Zénith Stadium, le stade du club de Saint Petersbourg, le Zenith.
Nous avions été mis au courant de l’existence d’une Casa Bleue (un bar dans lequel se retrouvent tous les supporters français, avant et après les matchs des Bleus, pour chanter et aller au stade tous ensemble).

Nous nous sommes donc dirigés vers la Casa Bleue, située à 400 mètres du stade. Arnaud est venu avec nous, faire quelques vidéos pour son compte twitter.
Sur place, nous avons retrouvé quelques supporters français que l’on avait déjà croisés lors de notre séjour russe, et on a même eu l’occasion de faire une photo avec Francis Lalane, un chanteur, apparement, populaire, qui suit tout le temps l’équipe de France. Moi, en tout cas, j’en n’avais jamais entendu parler.

img_2556

Après quelques chants et deux « Marseillaises », nous nous sommes sommes dirigés vers le stade. C’était assez cool d’y aller en cortège avec les autres supporters des Bleus.

Tous les Russes, et même quelques Belges, nous filmaient en train de chanter et de mettre l’ambiance aux abords du stade.

img_2571

Nous sommes finalement rentrés dans le stade, une heure avant le coup d’envoi.
La suite, vous la connaissez… la France s’est imposée 1-0 et a obtenu son billet pour la finale. L’ambiance était géniale. Nous avons passé les 90 minutes debout, à chanter et à encourager les Bleus.
Au moment du but, je vous laisse imaginer la folie! On s’est pris une pluie de bière sur la tête… Bref, c’était génial, et puis on est en finale quoi!

img_2163img_2631

En sortant du stade, une dame qui avait suivi le match en VIP, nous a offert une réplique de la Coupe du monde. On était super heureux. Dans le métro, en rentrant à l’appart, nous avons rencontré des Chinois qui ont même offert un maillot à Merlin! Une fois rentrés nous, avons mangé une glace et nous nous sommes couchés, fatigués mais très heureux… Merlin s’est endormi en faisant des rêves de champion du Monde.

img_2170

img_2636

Mercredi 11 juillet : Le jour d’après…(Estelle)

On a revécu le match cette nuit : on a chanté toute la nuit dans nos sommeils respectifs « Gérard Depardieu, sort nous la Vodka… on va la gagner chez toi… » « Benjamin Pavard, je n’crois pas qu’vous connaissez… »
On se réveille un peu avec la gueule de bois, comme après une grosse fête.
Le temps s’étire tranquillement ce matin.
On a tellement vibré hier, qu’on se dit que ce serait bien de remettre ça dimanche pour la finale. Yves lance des appels aux contacts de revendeurs de billets qu’on a pu tisser jusque là… Mais la ligne ne prend pas. Notre budget est bien trop serré pour pouvoir rivaliser sur le marché noir.
On décide donc de guetter d’éventuels billets sur le marché officiel de la FIFA.

N’oublions pas pour autant que nous sommes dans la mythique Saint Petersbourg et qu’on a encore beaucoup de sites à découvrir.
En début d’après-midi, on part pour une balade à pied : au travers de la ville historique. Rien de particulier au programme, si ce n’est une balade les yeux grand ouvert.
On commence notre déambulation par un passage dans la rue Rossi – cette rue aux proportions et dispositions parfaitement symétriques… si bien mise en valeur dans le film de Klapisch – les Poupées Russes. La réalité est moins impressionnante que le souvenir que j’ai du film.

img_2645

On met ensuite le cap sur le musée de L’Ermitage – on nous a beaucoup mais en garde contre la file d’attente à la billetterie. On décide d’aller en juger par nous même.
Sur le chemin, une équipe de TV nous accoste après avoir été attirée par notre petit Merlin qui porte fièrement un drapeau tricolore sur les épaules.

img_2666
«Vous êtes français ? Vous avez des billets pour la finale ? Vous en cherchez ?

Eureka, l’équipe de France 3 a trouvé la famille pour illustrer le sujet commandé par Paris. Il est 16h30… la pendule tourne… et le sujet est prévue pour le 19/20. 

On se prête volontiers à l’exercice : on a du temps, ça nous amuse, c’est intéressant que les enfants voient comment travaille une équipe de journalistes TV… et en plus, on a vraiment le sentiment qu’on tombe à point… quand pointent les sourires des deux JRI lorsqu’on leur dit OK…

img_7519

L’équipe nous refile quelques contacts de supporters français susceptibles de nous aider dans notre quête.

On pousse quand même jusqu’à l’Ermitage, on repère les lieux, les horaires d’ouverture…. Et on se décide à revenir demain matin à l’ouverture pour visiter ce grand musée.

De retour à la maison, les enfants n’aspirent qu’à une chose : sortir jouer au… foot. Je les accompagne dans le petit square à côté de l’appartement. Pendant ce temps, Yves poursuit sa quête de billets sur les groupes Facebook de supporters… Nous finissons la soirée en regardant la deuxième demi-finale entre la Croatie et l’Angleterre à la télé. On se dit que la victoire de la Croatie est plutôt une bonne nouvelle. Les prix s’envoleront sans doute un peu moins que si les Anglais s’étaient qualifiés.

Sujet de France 3 > vous nous verrez à 8’33

Jeudi 12 juillet : Une drôle de journée (Estelle)

On se réveille.. très fatigués tous ! Bizarre, on a pourtant le sentiment d’avoir passé une bonne nuit mis à part Yves qui ne pense plus qu’à retrouver son osthéopathe 😉
Est-ce parce qu’on a mis le réveil ce matin… pour découvrir le musée de l’Ermitage à l’heure où la file d’attente reste raisonnable ?

img_2185

Est-ce parce qu’il fait très chaud aujourd’hui … et qu’on a du mal à passer de 12 degrés mardi à 25 ce matin.

Toujours est-il qu’on met le cap sur l’Ermitage – le Louvre des Russes, nous présente Merlin.
On attend 30 minutes en plein soleil pour accéder au guichet… et à 11h on entre dans le Palais majestueux.
Plus que les nombreuses collections, on apprécie surtout beaucoup la beauté du palais. Que d’or, de fastes, de grandeurs… on comprend un peu mieux pourquoi le peuple russe a fini par faire sa révolution…
La collection d’art est gigantesque : à la base c’est l’Impératrice Catherine La Grande qui l’a collectée… Son objectif, que la Russie égale en faste culturel ses voisins européens.
Comme au Louvre, l’abondance d’oeuvres finit par nuire à notre oeil novice… et on a deux jeunes garçons qui se traînent et cherchent la moindre occasion de poser leur derrière sur un banc ou une chaise… royale ou non.
On arrive quand même à rejoindre l’aile flamande pour admirer la belle collection de Rembrandt… et cette formidable lumière qui émerge des toiles.

img_2671img_2681img_2693img_2696
Le dépliant du musée nous invitait à poursuivre la visite dans une autre aile du musée – en face sur Palace Square. Dans le General staff Buliding… pour découvrir la collection d’art moderne et les peintres français.
Cela nous tente… mais nous n’en avons pas l’énergie… On remet cette visite à demain.

On a peut-être faim ? Il est 13H30 après tout… On s’arrête pour une pause déjeuner au Market Place face à la cathédrale. C’est une cafet, certes, mais la nourriture est fraîche et plutôt déclinée autour de légumes (on adore !) et on y mange dans un cadre branché sympathique.

On rentre ensuite à l’appart… pour une bonne sieste… Mais seul Yves réussit à dormir…un petit peu. Les petits s’énervent… et se courent après (dans un appart avec du parquet au sol ce n’est vraiment pas terrible :/). Malo lui, a relayé Yves dans sa veille sur le site internet de la FIFA pour guetter le moment où des billets vont être mis en vente pour la finale de Dimanche.
Mais ce moment n’arrive pas… et tout cela s’empare de nos esprits et nous prive de notre énergie et de notre bonne humeur.

Ah voilà, on l’a peut-être trouvée la raison pour laquelle on a vraiment le sentiment d’être dans une mauvaise journée ?
Depuis ce matin, on guette l’ouverture de la billetterie en fait. Sans savoir si des billets supplémentaires vont être mis en vente.
STOP ! On se pose, on réfléchit… et on discute…

On prend conscience du côté absurde de la situation.

On rêve de ces places pour la finale : ce serait une énorme cerise sur le gâteau. Mais la cerise, ne l’a-t’on déjà pas reçue ?
L’année que nous venons de vivre nous a offert des moments d’une grande intensité. En finissant ici en Russie, on n’aurait pas envisagé de voir les Bleus en demi-finale. On a pourtant eu la chance d’assister au match. Et quel match ! Et quelle ambiance. Si c’était pas une belle cerise ça.

Une deuxième cerise… pourquoi pas ? Mais pas à n’importe quel prix. Que notre quête de  précieux tickets n’accapare pas nos derniers jours de voyage… et ne s’empare pas de notre énergie positive. On est tous d’accord.
Quoi qu’il arrive on est et on reste heureux de l’issue de notre voyage…
Sacrée nature humaine

Rien de tel donc pour ressouder les liens qu’une partie… de foot dans le square en bas de l’appart’, qu’un plat de spaghettis carbonara dans la cuisine de l’appart’ et qu’une partie de Uno… 

img_2714

Vendredi 13 juillet : On se fait un film (Saïk)

Nous avions prévu d’aller le matin au musée l’Ermitage et l’après-midi de faire un tour en barque sur le réseau des canaux.
Mais après avoir avoir pris le petit-déj’…on discutait encore et encore du fait qu’on n’avait pas de places pour la finale et qu’on trouvait pas juste que des supporters revendent très chères des places au marché noir… juste pour faire du buisness.
C’est là qu’on s’est dit «On pourrait essayer de faire une vidéo pour dénoncer le marché noir »
Tout le monde a été d’accord. Au moins, on aurait aucun regret et puis on avait envie de refaire une vidéo tous ensemble.
Notre but en tournant cette vidéo c’était de trouver une personne qui pouvait nous aider à trouver des tickets pour la finale

Alors aussitôt dit aussitôt fait… enfin aussitôt plongés dans le projet… car il a fallu beaucoup de temps pour faire cette vidéo.

fullsizeoutput_426b
On a commencé par écrire le texte… il a fallu exprimer ce qu’on voulait dire, le traduire en des phrases courtes et expressives.
On est ensuite parti dans le petit parc à coté de notre appartement où on aime jouer au foot depuis notre arrivée à Saint-Petersbourg.
On a commencé le tournage.. Nous avons dû tourner pendant une heure avant d’avoir tous les plans qu’il nous fallait.
Nous sommes donc ensuite rentrés manger.
Après papa a commencé le montage de la vidéo pendant que moi et Merlin on s’ennuyait…  Donc on a voulu essayer d’ouvrir la porte (condamnée) qui était derrière un meuble… mais en fait, la porte était clouée… on a forcé… et on l’a un peu cassée :/ En gros, on a fait une belle bêtise.
On a du ensuite passé une bonne partie de l’aprem à la réparer, Malo est venu nous aider. Vous imaginez bien que Maman était en colère.
La vidéo terminée et mise en ligne sur Facebook, nous sommes partis nous défouler avec le ballon de foot dans un parc assez grand à un petit kilomètre de l’appartement.
En rentrant, on a eu la satisfaction de voir que vous étiez très nombreux à aimer et partager notre vidéo… on a espéré qu’elle arriverait jusqu’au staff de la FIFA ou de l’équipe de France… et qu’on pourrait trouver des billets au juste prix. 

Samedi 14 juillet : On se console avec la petite finale (Merlin)

Les partages de notre vidéo continuent… mais on n’a toujours pas de contact. On décide donc de profiter de ce dernier samedi pleinenement… et on essaie d’oublier la finale de la France.
On a pris un petit-déjeuner, puis on a marché pendant environ trente minutes jusqu’au musée de l’Ermitage. On a visité le deuxième bâtiment du musée : le General Staff Building – il est en face du musée principal dans les anciens bureaux immenses des ministres.
Dans le musée bien plus moderne ou contemporain, on a vu une statue d’une personne qui tombait de sa chaise. Ensuite on a vu des grands tableaux de Matisse dont les danseurs et les musiciens.

img_2219img_2722img_2731img_2741
On a aussi vu des Picasso, la Madone de Léonard de Vinci (ah non là je me trompe, Léonard de Vinci, c’était dans la première partie du musée- le Palais d’hiver – jeudi).
Nous avons vu des tableaux de Van Gogh, de Gauguin.
Des tableaux, encore et beaucoup…pendant nos deux heures et demie de visite.
On est ensuite ressorti pour manger au Market place, l’espèce de buffet où j’ai mangé du saumon avec des patates .
Nous sommes ensuite partis au stade pour voir la petite finale entre la Belgique et l’Angleterre. 

img_2793

Aparté d’Estelle : Yves avait acheté au mois de février ces billets pour la « petite finale » ce qui devait être pour nous : la belle fin de notre voyage… Oui mais ça c’était avant que la France ne se qualifie pour la finale… On a hésité à revendre ces billets… mais on ne s’est pas senti l’âme de revendeurs… On a finalement décidé de conserver ces billets et d’assister à cette petite finale… Et d’apprécier ce dernier match qu’on avait la chance de voir.

On était assez en avance : on a attendu deux heures avant que le match commence.
Nous étions assez haut dans le stade… au milieu d’Anglais, de Belges… et d’Indonésiens.

img_2807
Quand la Belgique a marqué, ses supporters ont sauté en l’air…

img_2229
On est ensuite rentré et on s’est couché… dans le dernier lit de notre tour du Monde.

Les photos

Une réflexion sur “Un destin de Tsars à Saint-Petersbourg

Laisser un commentaire