
déchets en Indonésie (dr: regardsurlemonde)
Réflexion de Malo :
Alors que nous étions en Indonésie, une vidéo a fait « le buzz » sur les réseaux sociaux: Celle d’un touriste qui plonge au milieu des déchets près des côtes de Bali. Cette scène, que l’on retrouve un peu partout en Indonésie n’assure pas une bonne publicité du pays pour les touristes. La pollution, qui détruit petit à petit les paysages paradisiaques de Bali, va-t’elle devenir une raison, pour les touristes de ne plus venir en Indonésie ? La menace existe mais le gouvernement indonésien, conscient du problème, veut essayer de tout mettre en place pour éviter, ce qui serait, une catastrophe pour le pays.
Du plastique, du plastique et encore du plastique: c’est ce que l’on voit un peu partout en Indonésie, mais plus particulièrement par terre, dans les rues et sur les plages. Laisser leurs déchets trainer est une mauvaise habitude prise par les Indonésiens. Lors d’un trajet en voiture entre l’aéroport et la ville d’Amed, nous avons même vu une voiture s’arrêter et jeter son sac poubelle (plein évidemment…) dans le fossé.
À vrai dire, même si un tri est effectué par l’état, les déchets collectés par les éboueurs sont plus posés dans un coin, à l’écart, pour être ensuite brûlés (ce qui est aussi mauvais pour l’environnement) plutôt que recyclés.
À côté de ça, le tourisme contribue aussi à ce désastre écologique. En particulier le tourisme de masse dans les grands complexes hôteliers où les draps et les serviettes sont changées tous les jours et où la climatisation tourne à plein régime.
Le pire dans tout ça, c’est que, même dans ces grands hôtels, l’eau du robinet n’est pas potable. Les bouteilles plastiques sont gratuites (ou plutôt incluses dans le prix) et se rajoutent aux déchets.
La faune locale est également perturbée par le tourisme de masse. Hormis les déchets qui tuent les animaux lors des « tours » organisés, les guides nourrissent les animaux pour les attirer et satisfaire les touristes. Leur équilibre alimentaire est alors perturbé et ils deviennent indépendants de la nourriture des hommes (on appelle ça faire du feeding).
Heureusement, l’état indonésien, conscient du problème et du risque pour son économie a décrété un « état d’urgence » concernant la gestion des déchets. Il s’est engagé à réduire de 70% sa production de déchets d’ici à 2025 en développant le recyclage, quasi inexistant, en lançant des campagnes de nettoyage des rues et des plages, en assainissant les eaux du robinet pour limiter l’utilisation des bouteilles plastiques et en réduisant l’emploi des sacs plastiques.
Nous avons nous même été témoins d’une de ces actions à Amed (au nord-est de Bali) où nous avons vu des enfants, probablement une école, nettoyer les rues.
Le pays, qui est le 2e producteur de déchets marins au monde (1,29 millions de tonnes par ans tout de même) est vraiment conscient du problème et va mettre tout en place pour réduire sa production de déchets.
Les touristes peuvent eux aussi agir, à leur échelle contre cette catastrophe écologique en pratiquant l’écotourisme (par exemple en choisissant de faire un « tour » respectueux des animaux ou un hôtel qui ne change pas les draps tous les jours, etc… ) qui est plus cher mais qui encourage la protection de l’environnement.
En conclusion, la situation actuelle de l’Indonésie par rapport à l’écologie est désastreuse, et le tourisme de masse n’aide pas à résoudre ce problème. Toutefois cette manière de faire, peut déranger certains touristes qui peuvent agir, à leur échelle. La vidéo du plongeur au milieu des déchets va peut être, aider les locaux à s’interroger et à changer leurs habitudes, qui font une mauvaise publicité pour le pays. La pollution ne met, pour l’instant, pas de frein au tourisme en Indonésie (14 millions de touristes étrangers en 2017 contre 8 millions en 2012). Cette énorme croissance du nombre de touristes va ,cependant, peut-être s’arrêter à cause de la pollution qui détruit les paysages de rêve qui attirent les touristes. Le gouvernement est conscient de cela et met tout en place pour que cela n’arrive jamais.
Bravo Malo pour ce reportage édifiant sur la pollution en Indonésie. Et surtout bravo pour ton style qui s’est beaucoup amélioré depuis votre départ. … signe que ton travail scolaire ( même si ce n’est pas facile tous les jours….et je peux le comprendre en voyant les photos😉) est efficace.
Je dirais la même chose de tes frères.
Vous êtes de très bons élèves et vous avez sûrement de très bons professeurs!!!
Continuez à profiter et à nous faire rêver.
Cest tjs un plaisir de vous suivre et je piaffe souvent d’impatience quand rien de nouveau
n’ apparaît sur votre site!!!
Gros bizhous vernois
Patricia
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Merci pour ces encouragements qui tombent à point. Le retour approche avec son lot d’inquiétudes et de questions. pour notre futur 1re. On vous envoie une pensée ensoleillée.
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