Jeudi 31 août : Voyage vers Baños (Malo)
Après un lever à 5h la veille pour aller randonner, nous allions remettre ça, mais cette fois ci pour ne pas rater notre bus pour aller jusqu’à Baños. Et en effet, nous ne l’avons pas raté… Nous sommes même arrivés à Baños avec 3 heures d’avance sur l’horaire prévu ! Heureusement, nous avons pu poser nos sacs dans notre chambre avant d’aller manger dans un parc voisin de l’hôtel. En rentrant nous avons essayé de faire la sieste, Saïk n’avait pas envie et nous a empêché de dormir. Nous sommes ensuite sortis visiter le centre de Baños et avons même assisté à la fin d’une messe dans la basilique de la ville. En nous baladant nous avons été étonnés de voir autant d’Equatoriens portant le maillot de foot de l’équipe nationale, et en nous renseignant nous nous sommes rendu compte que l’Equateur jouait le soir même au Brésil dans la cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde en Russie que nous allons aller voir à la fin de notre voyage. Nous avons donc passé la soirée dans un bar entourés d’Equatoriens supportant leur équipe. Le Brésil a finalement gagné 2-0 mais l’ambiance était sympa et les Equatoriens à fond derrière leur équipe jusqu’au 2e but brésilien. Nous sommes ensuite rentrés nous coucher et cette fois-ci sans réveil de programmé pour la lendemain.
Vendredi 1er septembre : Bains à Baños (Saik)
Nous avons commencé la journée par manger notre petit déj, c ‘était bon mais c‘est pareil partout (un jus de fruit, omelette ,pain brioche), je ne vais pas vous mentir la baquette française me manque un peu ,tout comme le beurre salé et les desserts.
Samedi 2 septembre : A vélo sur la route des cascades (Yves puis Malo)
Après une bonne nuit à l’hôtel Chimenea où nous avons déménagé hier (la nuit est à 7,50 dollars par personne), nous mettons le cap de bon matin sur un loueur de vélos situé au coin de notre rue.
Surnommée « Ruta de Las cascadas » (la route des cascades), la route qui relie Baños à Puyo est présentée comme l’une des plus spectaculaires de la région. Et nous nous sommes mis en tête de faire sa première partie à vélo (une vingtaine de kilomètres) jusqu’à la spectaculaire cascade du Pailòn del diablo. Avant d’arriver jusque là, la route longe la gorge du Rio Pastaza et passe devant plusieurs cascades naturelles.
Plusieurs tours operators de Baños proposent de la faire en bus, mais comme le loueur de vélos nous a assurés qu’il n’y avait pas beaucoup de circulation, nous avons décidé de la faire à vélo avec les enfants.
Fumeuse idée… Dès les premiers hectomètres, la circulation ressemble en effet à celle du périphérique de Paris à l’heure de pointe.
Nous ne nous inquiétons pas trop en nous disant qu’une fois passée la première cascade à la sortie de Baños cela ira mieux.
Mais après cinq kilomètres de descente, nous nous apercevons que nous nous sommes trompés. Non seulement, il y a des voitures et des camions partout, mais en plus Merlin qui est parti avec un vélo un poil trop grand pour lui (c’était le seul à sa taille) semble avoir un peu de mal à garder sa ligne. Pour la première fois depuis notre départ, il y a un mois et demi, il y a un voyant rouge qui se met à clignoter dans nos têtes.
Nous avons le sentiment que nos enfants sont en danger sur cette route touristique.
Seul problème, la route étant majoritairement en descente, il nous paraissait plus simple de continuer plutôt que de faire demi-Tour et de devoir remonter jusqu’à Baños. Nous avons donc continué notre route arpentant les cascades. Même certaines « pistes cyclables » sont envahies par les camions de touristes qui vont profiter des tyroliennes ou des attractions présentes au pied de toutes les cascades. Après environ deux heures de vélo, nous avons atteint notre point d’arrivée, le Paìlon del diablo, une des dix plus belles cascades au monde selon les Equatoriens. Nous avons donc accroché nos vélos et sommes partis visiter la cascade (payante). C’était assez sympa de voir toute la puissance d’une telle chute d’eau depuis l’arrière (nous sommes passés derrière la cascade). Après cette visite, nous sommes rentrés à Baños en camionetta après avoir négocié le prix à 2$ par personne, au lieu de 3. Une fois rentrés, nous avons rendu nos vélos, nous sommes allés acheter un goûter (l’heure du repas étant passée…) que nous avons mangé à l’hôtel avant d’aller dans la piscine, plutôt froide pour Saïk Merlin et moi, les parents étant trop frileux pour aller se baigner. La douche d’après-baignade étant effectuée nous sommes allés chercher des pizzas que nous avons mangé sur la terrasse de l’hôtel.
Dimanche 3 septembre : Repos dominical (Estelle)
Les enfants en rêvaient, nous leur en avons laissé la possibilité : une GRASSE MATINEE. Saïk s’est réveillé le premier à 7h30, Malo à 8h et Merlin à 8h30. Ils intègrent le rythme du voyageur. Nous avons pris le temps de nous reposer aujourd’hui. Un bon petit déjeuner sur la terrasse de l’hostal Chimenea ( notre maison depuis 2 jours et un lieu à recommander aux voyageurs) et nous étions prêts à attaquer une matinée d’école : lecture imposée 🙂 de Pauline d’Alexandre Dumas pour Malo, montage vidéo et apprentissage de l’organisation d’un travail pour Saik ; et maths et écriture pour Merlin. Une matinée tranquille ça fait du bien, d’autant que la météo n’était pas très engageante.
Vers 13h, les estomacs nous ont obligés à sortir nous restaurer. Saik nous avait prévenu qu’il ne voulait pas de sa traditionnelle assiette fourre-tout à 2,5 à dollars (cf son compte-rendu de vendredi), nous l’avons écouté et lui avons proposé le plat de fête de l’Equateur : du cuy (>cochon d’Inde). Ce n’est pas mauvais : la peau est dure- plus dure que celle du poulet grillé. La viande qu’il faut bien chercher, il n’y a pas grand chose à manger sur ces bêtes, est plutôt tendre et ressemble assez à celle nichée dans la carcasse du poulet. Toute la famille a mangé, mais personne n’a vraiment été emballé.
Nous avions ensuite prévu de randonner une heure ou deux en direction d’un point de vue sur le volcan. Nous nous sommes fait surprendre par une pluie équatorienne, qui non seulement nous a caché la vue sur le volcan Tungurahua mais nous a trempés jusqu’aux os. Il en faut plus pour arrêter la bonne humeur de nos garçons qui sont rentrés d’un bon pas à l’hôtel en évoquant de bons souvenirs passés ensemble.
Trempés pour trempés, ils ont enfilé le maillot de bain et ont filé dans la piscine très froide de l’hôtel ( nous n’avons vu personne d’autre qu’eux s’y baigner). Ils y sont encore à l’heure où j’écris ce billet.
Ce soir, c’est décidé : on achète un paquet de pâtes, du gruyère (ou quelque chose qui y ressemble) et du beurre et nous cuisinons nous même dans la cuisine de « l’hostal » un plat qui nous ressemble.
Nous terminons notre séjour à Baños . Demain matin, on met le cap un peu plus à l’est vers la forêt amazonienne- direction Puyo.
Salut les Couz’
Les cheveux commencent à repousser sévère; profitez de l’Amazonie, ils dégagent derrière les oreilles à la machette 😉
La biz à vos parents (ou pas s’ils vous barbent…)
PS. On a bouclé le mercato MPG; les Culs tempés vont tout casser💪💪💪
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