A La Paz, plongée dans la fourmilière

Les photos 

Lundi 23 octobre : Découverte de la ville (Malo)

Pour notre première journée entière à La Paz nous avions prévu de découvrir la ville au gré de nos déambulations.
Nous nous sommes levés vers 8h20 pour prendre le petit déjeuner avant de travailler toute la matinée (y’a pas de vacances qui tiennent…).
Nous sommes ensuite allés manger une sorte de chili con carne avec des pâtes au mercado central, qui est d’ailleurs juste en face de notre hôtel.
Papa et Maman avaient remarqué un mirador d’où nous avions une superbe vue sur toute la ville. Nous sommes donc montés jusqu’à ce mirador où nous sommes restés une heure, profitant de la vue et de la structure de jeux qui se situait en haut.
En redescendant nous avons mangé une glace chez un glacier, pourtant recommandé, mais pas fou-fou (6/10). Nous sommes ensuite partis dans le mercado negro où nous avons acheté des maillots de la Bolivie, pour 2€ chacun. Nous sommes ensuite rentrés et Papa et Merlin sont partis chercher des empanadas et de la salade pour le repas avant que nous nous couchions, le ventre un peu en vrac pour ma part.

Mardi 24 octobre : Quand Malo défaille (Yves)

Depuis notre départ, Malo nous avait impressionné par sa capacité à esquiver les soucis de santé. En dehors d’un petit rhume en Equateur, ce dernier était parvenu jusqu’ici à passer au travers des troubles en tout genre. Sa botte secrète selon lui  ? Avoir bu une grande rasade d’eau dans la source de la Vierge à Baños en Equateur.

Mais la Vierge était visiblement retenue par ailleurs la nuit dernière. Alors que nous avons eu toutes les misères du monde à digérer notre déjeuner d’hier au mercado central (qui nous paraissait pourtant si appétissant), Malo, lui, ne l’a pas digéré du tout.
Il a été malade toute la nuit et s’est réveillé complètement dans le gaz ce matin.
Nous optons du coup pour une matinée tranquille à l’hôtel. Au menu : français pour Saïk. Et maths pour Merlin. J’en profite de mon côté pour anticiper la suite du voyage et valider notamment la réservation de notre camping car en Nouvelle Zélande. Le mois de janvier n’est déjà plus très loin…
En fin de matinée, nous mettons le cap avec Saïk et Merlin sur le marché negro, situé sur les hauteurs de La Paz. Depuis le début du voyage, Saïk rencontre des problèmes à répétition avec sa Go Pro. À priori, ces derniers seraient liés à la carte SD de sa caméra, et nous nous lançons donc sur la piste d’une nouvelle carte SD sur les recommandations de Go Pro.
Car La Paz n’est pas seulement une fourmilière géante, c’est aussi un immense marché à ciel ouvert où s’entrechoquent les cultures en un merveilleux chaos de klaxons, de cris et d’odeurs. On y trouve de tout !
Chaque étroite ruelle pavée abrite une thématique particulière. Ici, c’est les matériaux de construction. Là, les marchands de chaussures, de vêtements, de nourritures… Il existe même une ruelle consacrée aux vendeurs de maillots de foot !!! Un bonheur pour nos garçons.
Nous trouvons une nouvelle carte SD dans la ruelle où se bousculent les marchands d’appareils électroniques. Nous croisons juste les doigts pour ne pas avoir récupéré un outil de troisième main, malgré l’emballage flambant neuf. Mais ça, il va falloir le tester pour le savoir…
En début d’après-midi, nous laissons Malo se reposer à l’hôtel et nous rejoignons Flavia et Nicolas, le sympathique couple de globe trotters suisses que nous avons rencontré à Copacabana, pour nous offrir une visite de la ville… en téléphérique.
Depuis 2014, La Paz possède, en effet, le plus grand réseau téléphérique du monde avec dix kilomètres de lignes au total, dans l’attente de l’ouverture d’une nouvelle  ligne en décembre prochain.
Il y a un côté presque irréel à s’extirper du tohu-bohu ambiant de cette ville en grimpant dans le téléphérique.
C’est un peu comme si on se téléportait dans une bulle silencieuse pour assister d’en haut au spectacle d’une ville en furie.
Nous apprécions tellement le spectacle que nous enchaînons les voyages dans tous les sens en compagnie de Flavia et de Nicolas.
Mais il faut bien reprendre pied sur terre à un moment ou à un autre. Après une heure et demie dans les airs, nous reprenons donc notre exploration pédestre de la ville en nous lançons à la recherche d’un des deux glaciers recommandés par le Lonely Planet.
À l’arrivée nous sommes récompensés de notre effort. Non seulement les glaces sont excellentes (8/10 sur le glaciomètre des Gourm Trotters), mais en plus ce dernier se trouve juste en face de la prison San Pedro de La Paz, ce qui a vocation à impressionner Merlin.
Nicolas et Flavia qui ont fait le free tour la veille nous expliquent que dans ce centre pénitencier autogéré, les détenus ont entièrement pris le contrôle à tel point que les gardiens et la police ne s’occupent plus de faire régner la loi. Mieux, les 1600 prisonniers qui y sont incarcérés se sont même octroyés le luxe de vivre avec leurs femmes ainsi qu’avec leurs enfants. Les prisonniers les plus aisés peuvent même acheter leur cellule s’ils en disposent des moyens. Comble de l’ironie, c’était à San Pedro qu’il était possible, jusqu’il y a peu, de se procurer la meilleure cocaïne de Bolivie.
Pendant que nous mangeons nos glaces, nous apercevons d’ailleurs plusieurs prisonniers sortir de la prison pour passer un petit coup de balais devant la porte. Vraiment impressionnant.
Après avoir dit une dernière fois au-revoir à Flavia et à Nicolas qui prenaient le bus dans la soirée pour Uyuni, nous finissons la soirée avec Merlin dans l’échoppe d’un coiffeur du centre-ville.
C’est la première fois depuis notre départ en juillet que nous allons chez le coiffeur. Mais visiblement, nous n’avons pas tiré le bon numéro. Ce dernier semble avoir eu son diplôme dans une pochette surprise. Nos coupes ne ressemblent pas à grand chose. Comble de malchance, j’ai eu la mauvaise idée de lui demander s’il était partant pour me raser la barbe en arrivant. Trois coupures plus loin, je n’aspire plus qu’à prendre mes cliques et mes claques et à rentrer à l’hôtel.
Heureusement, la soirée finit bien mieux qu’elle avait commencé. Après une journée à comater à l’hôtel, Malo a retrouvé la forme. Nous finissons la soirée tous les cinq devant un grand plat de pâtes, en rigolant devant mon visage de balafré et la coiffure à la Cristiano Ronaldo de Merlin.

Mercredi 25 octobre : Rencontre avec les sorcières (Merlin et Saik)

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Pour commencer la journée, nous nous sommes rendus au marché des sorcières. Nous avions l’idée de faire une vidéo dans laquelle on tenterait de démarabouter le SRFC ( le club de foot de Rennes qui ne fait que perdre en ce moment) et pour acheter des chaussures à Merlin.
Nous comptions sur la sorcière pour trouver un remède pour faire gagner le club de foot.
Nous avons acheté des offrandes à deux sorcières : un mini-terrain de foot en plâtre, de la terre, des cartilages de lamas et de l’encens.
Saïk était super content de ses plans… mais malheureusement en arrivant à l’hôtel, impossible de décharger mes images. La carte SD achetée au marché noir semble mauvaise.
Nous sommes très déçus.
Pendant ce temps, Malo et Maman sont allés chez le coiffeur pour Malo : ils ont choisi un autre coiffeur que Papa et Merlin hier !
Nous avons mangé : encore des pâtes ( il nous restait un paquet de pâtes et il pleuvait dehors. On est donc resté sau sec à l’hôtel).
En fin d’après-midi, on est sorti manger une glace : Merlin nous a montré le bon glacier trouvé la veille et la prison.
On a fini la soirée dans un restaurant cubain où nous avons mangé de bons sandwiches.
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