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Lundi 19 février : On découvre la Great Ocean road (Merlin)
Aujourd’hui on s’est réveillés à 8h, c’est tôt mais nous devons quitter l’appartement de Melbourne. Après le petit déjeuner, on a pris la route à peu près une heure pour aller à la plage Bell’s Beach – c’est une plage connue des surfeurs. Il y a une grosse vague. C’est là qu’a été tournée la dernière scène du film Point Break – le film préféré de Brice de Nice.
Les vagues étaient très impressionnantes, il n’y avait par contre aucun surfeur dans l’eau.
On a repris la route jusqu’à Anglesea où nous avons mangé un bon burger. Hum…
Le ciel était très gris, il y avait beaucoup de vent. Nous avons continué notre route 20 minutes pour entrer sur la Great océan Road, une route très jolie qui longe la côte sud. Nous avions un peu froid et nous étions fatigués, on ne s’est donc pas arrêtés avant Lorne (à 30 km) où nous avions notre hôtel. Un beau petit chalet. Nous avons fait une sieste, travaillé (j’ai écrit ce compte-rendu)
Et plus tard, on est sorti faire une balade sur la plage avant d’aller faire quelques courses pour le dîner du soir.
Mardi 2O février : Des koalas, des apôtres et la Great Ocean Road (Yves)
Éole a soufflé toute la nuit sur notre bengalow installé sur les hauteurs de Lorne. Ce n’était pas une grosse tempête, mais un joli coup de vent quand même. Qu’importe, car au petit matin, tout le monde a encore la tête sur les épaules à l’heure du garde à vous (et oui, cela marche à la baguette chez les Gourm Trotters 😉 et les gros nuages gris qui ont un peu terni la carte postale lors de notre première journée sur la Great Ocean Road semblent avoir pris la poudre d’escampette dans la nuit.
C’est en effet sous un grand ciel bleu que nous quittons Lorne peu avant 9 h. Au départ, nous avions prévu de passer toute cette deuxième journée à longer la mer jusqu’à Port Campbell. Mais est-ce lié au Nouvel an chinois ? Toujours est-il qu’il y a des Chinois partout (on se croirait déjà en Asie !!!!!) et tous les hôtels affichent complets à Port Campbell. Du coup, on a changé nos plans. Un peu à l’initiative de Malo, il faut bien le reconnaître. Ce dernier, qui profite de chaque trajet en voiture pour se plonger dans le Lonely Planet, nous a exprimé son envie de s’arrêter à Canberra afin de visiter le musée de la guerre sur le chemin du retour à Sydney. Au départ, nous avions prévu de faire l’impasse sur la capitale australienne. Mais pour une fois qu’un de nos gars fait du lobbying pour visiter un musée, on se dit que ce serait dommage de ne pas lui faire plaisir. Va donc pour un stop à Canberra, quitte à raboter de quelques heures notre périple au bord de l’océan.
Du coup, on ne s’est fixé que deux objectifs pour cette deuxième journée sur la Great Océan Road. 1) Tenter d’apercevoir enfin ces fameux koalas après lesquels nous courront depuis une semaine (auraient-ils déserté l’Australie à l’annonce de notre arrivée ?) 2) Découvrir le fameux sites des Twelve Apostles, ces spectaculaires apôtres minéraux surgis des flots près de Port Campbell.
Dès le départ de Lorne, le panorama est superbe. La route longe vraiment la mer et le retour du ciel bleu offre un écrin magnifique à ces inlassables vagues qui viennent se fracasser contre le rivage avec la régularité d’un métronome. On comprend mieux pourquoi la Great Océan Road fait partie des plus belles routes d’Australie. Mais je vous vois venir avec votre air malicieux : « les vagues, c’est bien, mais vous avez fait quoi des koalas dans tout ça ? »
Finalement à partir d’Appolo Bay, la route quitte pour quelques kilomètres le bord de côte pour s’enfoncer dans une forêt d’eucalyptus. Nous décidons du coup de mettre tous les atouts de notre côté en bifurquant carrément vers le Cap Otway. Ce dernier est le second point le plus méridional du continent australien après le Wilson Promontory (cf : le compte rendu de Malo la semaine dernière). C’est l’une des zones les plus humides de l’État de Victoria et l’endroit serait paraît-il hanté (ni plus, ni moins) par les koalas.
A première vue, l’endroit est surtout squatté par les touristes chinois !!!! Alors que nous sommes sur le point de nous garer sur la dernière place du parking situé juste devant le phare, l’un d’entre eux n’hésite pas à prendre un sens interdit afin de nous griller la politesse.
« Alors les Gourm Trotters ? Vous comptiez vraiment vous la couler douce lors des quatre prochains mois en Asie ? »
Un peu dépités, nous décidons de faire l’impasse sur la visite du phare pour retourner du coup dans la forêt. Nous n’avons pas à le regretter car à peine sommes nous de retour au milieu des arbres que nous tombons nez à nez avec un… Koala, en train de grignoter une feuille d’eucalyptus sur sa branche. Un KOALA !!!! Oui, vous avez bien lu. Un Koala. Puis bientôt un second, puis un troisième. Alleluia !!!!!
« Après avoir vu ça, on peut mourir en paix » aurait dit Thierry Roland. Enfin, le plus tard possible, d’autant qu’il reste encore un peu de route.
Quoi qu’il en soit, c’est l’esprit léger que nous remontons dans notre voiture afin de mettre le cap sur les 12 apôtres, notre deuxième objectif de la journée (autant être bien accompagnés si on doit monter au ciel).
En chemin, Malo nous explique que l’histoire de ces incroyables falaises calcaires est un peu moins « biblique » que leur nom ne le laisse supposer. En fait, ces formations rocheuses s’appelaient à l’origine « La truie et les Porcelets » (Sow and Piglets). Dans les années 60, quelqu’un (personne ne se rappelle qui exactement, le cousin de Jacques Séguéla peut-être) pensa que ces falaises attireraient bien plus les touristes si elles portaient un nom plus respectable. Ainsi furent-elles rebatisées les Apôtres. Et comme les apôtres étaient douze, le nombre de 12 fut ajouté par la suite.
En fait, les fameux Twelve Apostles ne sont pas 12 et, a priori, ne l’ont jamais été. Depuis la plateforme d’observation on en voit clairement sept. Ce qui n’enlève rien à la magie des lieux. Lorsque nous arrivons peu après les… douze coups de midi, le soleil est au zénith et le spectacle est incroyable.
Plusieurs fois au cours de la dernière année, les 12 apôtres se sont invités (sans que l’on ne sache trop pourquoi) sur l’écran de veille de nos ordinateurs, via la sélection automatique proposée par Windows. Il y a un comme un côté presque irréel à se retrouver pour de vrai, cette fois, dans ce sublime décor naturel. On en resterait presque sans voix. Après une petite balade sur une passerelle pour admirer deux autres formations qui ne sont pas, à proprement parler des Apôtres, mais sont associés aux démons bibliques Gog et Magog, nous ne résistons d’ailleurs pas au plaisir de retourner admirer une nouvelle fois le site avant de reprendre la route. Les falaises calcaires, très tendres, sont fragiles et ne cessent d’être érodées par les vagues : l’une des formations de 70 m de hauteur s’est d’ailleurs écroulée dans l’océan en 2005. Dans cent ans, les apôtres auront peut-être tous été dévorés par l’Ocean.
Après en avoir pris plein les yeux, nous reprenons la route jusqu’à Port Campbell pour une petite pause pique nique (il est déjà plus de 14 h 30). Notre périple sur la Great Océan Road touche à sa fin. Nous mettons le clignotant et entamons notre chemin retour. Nous disposons de trois jours et demi devant nous pour regagner Sydney, d’où nous décollerons vendredi pour Bali. Nous passons la soirée dans un motel à Seymour, une petite bourgade située 70 km au nord de Melbourne. Ici point d’apôtre ou de koala à l’horizon, mais une superbe piscine rien que pour nous. Les garçons sont aux anges !
Les photos
Quelle belle aventure que vous vivez. Vous allez regretter de ne pas avoir plus de temps pour la poursuivre.
Bon vent pour le dernier trimestre (enfin les 4 derniers mois).
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Merci la famille Binard. On vit de belles choses tous ensemble, on savoure le temps qui s’offre à nous. On a conscience que le retour approche. Mais cela nous enchante de tous vous retrouver. Personne ne céderait pour autant sa place : on veut en profiter jusqu’au bout.
On vous embrasse tous.
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Coucou les Amis,
J’irai bien vous rejoindre pour fuir l’humidité, la grisaille qui sévit depuis des mois et des mois, les jours de soleil sont si rares…
Des plongeurs ont trouvé 5 Apôtres « noyés » si j’en crois internet !!!!
Gros gros bisous à Tous. La Voisine,
Mamie Nicole
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