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Samedi 19 mai : 北京你好 > Bonjour Pékin (Merlin)
On a commencé la journée dans un aéroport parce que vous le savez on a pris l’avion toute la nuit. Donc on a fait une première escale à Hong Kong vers 5 heures du matin. On a attendu 2h à l’aéroport puis on a pris l’avion pour Pékin. Ce vol a duré 3h25.
L’aéroport de Pékin m’a semblé bien grand, certainement l’un des plus grands aéroports du monde.
On a dû prendre un train pendant plusieurs kilomètres pour changer de terminal. Au nouveau terminal, on a passé les contrôles de douane : ça été très facile (ouf) et on a trouvé le chauffeur du Airbnb – enfin c’est plutôt le chauffeur qui nous a trouvé.
On a pris la voiture pour l’appartement : il est bien. Il y a des toilettes automatiques qu’il lavent et sèchent les fesses. J’adore… j’y passe beaucoup de temps d’ailleurs.
Puis on a mangé des noodles dans une petite cantine à 200m de l’appart, c’était bon !
On est rentré faire une petite sieste car on a passé une courte nuit dans les avions. Je me suis endormi comme une masse… j’ai eu un mal fou à me réveiller. Malo s’est lui réveillé direct mais il s’est assis à la table pour prendre un petit déjeuner ! Complètement déphasé le gars
Ensuite on est allé sur une place, la place du Tambour. On a joué au badminton avec les pieds avec des Chinois.
En fait tu te passes en dribblant avec les pieds un espèce de volant de bad. Les Chinois étaient très bons : des jeunes, des vieux, des hommes, des femmes… et nous on était plutôt nuls. Mais on a bien rigolé.
Il s’est mis à pleuvoir, on a donc fait une pause dans un salon de thé. Il y avait des affiches en français partout sur les murs, on s’est dit que ce serait facile de se faire comprendre. Mais en fait, personne ne parlait un mot de français.
Une fois arrivés à l’appart, je suis resté avec mes frères écrire nos compte-rendus. Pendant ce temps, les parents sont allés faire quelques courses pour le dîner et le petit déjeuner.
On n’a pas traîné après notre petit repas de pastèque et de chips, on est vite allé au lit.
Dimanche 20 mai : Avec la Very Family Trip (Saïk)
Aujourd’hui réveil compliqué, mes yeux refusaient de s’ouvrir, il m’a fallu plus de 5 minutes pour que j’arrive à les ouvrir. Nous avons ensuite travaillé.
C’était une journée un peu spéciale car nous allions rencontrer les Very Family Trip– une famille de 5 voyageurs comme nous, qu’on suit depuis un moment. Massimo le Papa fait de super vidéos avec son drone et Nadia la maman des photos magnifiques.
Nous avions rendez-vous sur la place du Tambour, celle où nous avons joué hier. Nous les avons attendu en jouant au badminton pied.
Dix minutes plus tard nous voyons une famille de 5 cinq se rapprocher, nous avons fait connaissance.
Nous avons passé 45 minutes à jouer au badminton pied pendant que les parents discutaient, puis on a mangé une soupe.
Nous avons ensuite un petit peu marché avant de nous arrêter devant un salon de thé, C’était un endroit sympa , j’aurais pu y rester tout un après-m’ à jouer aux cartes.
Les adultes ont bu un café et les enfants ont mangé une sucette Pierrot Gourmand. Nous avons discuté longtemps avant d’aller manger une glace et de nous poser sur la même place que le matin, nous avons fait du foot avec des enfants et on a bu un coup avant d’aller au McDo tous ensemble.
Merlin qui est fan des avions a découvert un jouet fantastique : un avion en polystyrène qui vole super bien. Il s’est fait un copain chinois qui lui a prêté son avion. Il aurait aimé trouvé le même ici, mais on n’a pas trop de place dans nos bagages. Il a vérifié : il a trouvé l’avion sur Amazon. Il a déjà prévu de s’en acheter un en rentrant en France.
Lundi 21 mai : à la découverte de la Cité olympique (Saïk)
Ce jour là (comme tous les jours depuis qu’on est à Pékin) le réveil a été assez compliqué pour les enfants pourtant il était 10 heures! Nous avons ensuite pris le petit déj.
Nous avions décidé la veille que nous irions à la cité interdite avec les Very Family Trip. Mais pendant que nous travaillions les Very Family Trip nous ont envoyé un message nous informant que la cité interdite était fermée le lundi, mince !
Nous décidons donc d’aller au temple d’été. Mais pendant que l’on mangeait, grosse averse. Du coup on s’est dit qu’il fallait trouver une activité en intérieur.
Au final nous avons décidé d’aller voir le stade olympique. Alors on a pris le métro et on a retrouvé les Very Family Trip et on a marché un petit peu. Le stade est assez spécial, il a 8 ans mais on a l’impression qu’on l’a construit hier, on l’appelle le nid car il a la forme d’un ovale allongé comme un nid. Nous avons visité le stade et la piscine, c’était impressionnant : tu t’imagines athlète au milieu de ce stade plein à craquer, porté par les encouragements de la foule. Ça donne la chair de poule !
Beaucoup de Chinois visitent ce lieu sportif devenu un véritable site touristique : c’est d’ailleurs un peu cher de visiter le parc. Sur la place entre la piscine et le stade, nous sommes pris au piège par un groupe de Chinois qui nous bombardent de photos. On a cru qu’on allait jamais réussir à s’en défaire. Après les photos collectives, ils voulaient tous être pris en photo individuelle avec nous. Cela a duré au moins 15 minutes !!!! A la fin, on a presque dû s’enfuir en courant car il y avait un nouveau groupe qui nous avait repérés et qui se dirigeait vers nous. On serait encore là-bas sinon 😉
Nous avons ensuite bu un bubble tea en attendant que la nuit tombe. Le bulbe tea c’est pas très bon , c’est un thé au lait avec des petites boules de farine qui flottent dedans.
Avant de rentrer, on a admiré le cube d’eau et le nid éclairés.
Le stade avec sa luminosité est encore plus gigantesque dans la nuit. Puis on a dit au revoir aux Very Family Trip et on est rentré manger à notre AirBnB des nodules lyophilisées : on voit les asiatiques en manger depuis notre arrivée en Asie, on n’avait encore jamais goûté… et avec mes frères on en rêvait. C’était plutôt bon.
Mardi 22 mai : Aujourd’hui, c’est OK > la cité interdite est bien ouverte (Malo)
Nous nous sommes levés à 8h30 aujourd’hui. Après un bon petit déjeuner, nous nous sommes mis à travailler, jusqu’à midi environ, heure à laquelle nous avions prévu de prendre le métro vers la place Tien’Anmen et la cité interdite.
Mais avant ça, il fallait bien se restaurer! Nous avons donc fait une petite pause dans un stand de rue, pour manger une sorte de sandwich-omelette-crêpe, pas trop mauvais… C’est donc le ventre plein que nous sommes montés dans la rame de métro.
Après une demi-heure de trajet, et notamment un changement de train, nous sommes arrivés à l’arrêt TienAnmen East, situé, comme son nom l’indique, à l’est de la Place Tien’Anmen.
Nous nous sommes ensuite dirigés, comme nous l’avions prévu vers l’entrée de la cité interdite, que nous avons finalement atteint après avoir franchi plusieurs portes (notamment celle avec le portrait de Mao, mondialement connue).
Nous sommes rentrés dans la cité interdite par la porte du midi (où nous avons aussi acheté nos billets) et avons visité la cité pendant 3-4 heures, jusqu’à sa fermeture.
C’était vraiment sympa comme visite. La cité interdite (qui est en fait un palais et non une cité) étant l’un des symboles de la Chine impériale, cette visite était incontournable. Avant notre départ de Birmanie, nous avions même regardé le Dernier Empereur en streaming pour nous imprégner de la magie des lieux. Et, même si il y avait beaucoup de monde, nous en avons bien profité.
Nous avons quitté le palais, vers 17h, après l’avoir vu presque dans son intégralité.
Après une bonne demi-heure, trois quarts d’heure de galère, à cause des routes et des trottoirs fermés et des douves du palais, nous avons finalement atteint la place Tien’Anmen. Cette place, qui est d’ailleurs la plus grande du monde, est vraiment située dans l’hyper-centre de Pékin, au milieu de tous les bâtiments importants.
Nous savions que, tous les jours, le drapeau chinois, qui flotte sur un mât au centre de la place, est retiré au moment du couché de soleil. Ce qui donne lieu à une cérémonie de baisser de drapeau assez impressionnante (la circulation est même arrêtée pendant la cérémonie). Nous avons donc attendu, devant le mât, jusqu’au coucher de soleil pour avoir un aperçu de cette cérémonie.
Le soleil disparait tout juste de l’horizon, qu’une armée de soldats marchant au pas cadencé apparait pour abaisser le drapeau. En 5 minutes c’est fait… et juste après le public est pressé et contraint par la Police de quitter d’un pas rapide la place. Et personne ne déroge à la règle. Finalement cette place n’est pas vraiment celle du Peuple mais celle du pouvoir. Là on a expérimenté un peu la vie dans un état… autoritaire.
Mercredi 23 mai : Temple du lama et temple de Confucius (Merlin)
Journée temples aujourd’hui. On est parti pour prendre le métro 🚆. Le trajet a duré 10 minutes pour rejoindre le temple du lama : il était très beau avec ses belle couleurs. Mais j’ai trouvé les bouddhas moins beaux que ceux que j’ai pu voir jusque là. Ils avaient plus les yeux bridés 😁 que ceux que j’ai pu voir avant. Je pense que c’est parce que les Chinois ont les yeux plus allongés que les Birmans.
Ensuite, on est allé manger tibétain. Ah j’ai oublié de dire que le temple du lama est inspiré par le Tibet (Estelle ajoute : bien sûr aucune évocation dans ce temple des revendications tibétaines que l’on connaît d’Europe. everything is OK in China…)
Puis nous sommes allés visiter le temple de Confucius, c’est un sage qui a vécu il y plus de 2000 ans et qui a été beaucoup écouté en Chine.
Il y avait des textes préservés, écrits sur des grandes feuilles de pierre qu’on appelle des stèles.
Vous savez quoi ? Confucius était aussi blagueur. C’est lui qui a dit :
« Lorsqu’on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n’est pas forcément le pot qui est vide. »
On a aussi vu un spectacle de danse qui mettait en scène les paroles de Confucius, j’ai trouvé ça un peu drôle.
On est ensuite reparti au métro 🚊 jusqu’à l’arrêt Gouloudadjie, c’est la station la plus proche de notre Airbnb.
Nous avons un peu travaillé et nous avons fait des avions en papier. Ensuite on est parti faire une balade dans notre quartier : le quartier Doncheng nord. On se promène au milieu des maisons traditionnelles dans des petites rues qu’on appelle des Hutong. C’est le même décor que celui dans lequel court Tintin dans le Lotus Bleu.
On a réussi avec mes frères à avoir une glace qu’on a acheté dans une rue avec plein de magasins, le Hutong le plus célèbre de Pékin : Nanluogu Xiang.
Puis on est rentré à l’appartement. Moi, Saïk et Malo, nous avons mangé un bol de pâtes pendant que Papa et Maman sont allés au restaurant parce qu’ils n’avaitent pas mangé de glace. Puis on s’est couché.
Jeudi 24 mai : La Grande Muraille (Yves)
On ne pouvait pas rester une semaine à Pékin sans s’offrir un petit crochet jusqu’à la Grande Muraille de Chine. Après avoir pris des infos à droite à gauche, nous avons finalement opté pour le site de Mùtiányù, situé à 90 km au nord est de Pékin. Si cette partie du mur est un peu plus touristique que celle de Jinshanling, explorée deux jours avant nous par les Suisses de veryfamilytrip (on vous recommande vraiment de visionner la superbe vidéo réalisée par Massimo le papa de la famille avec son drone), Mùtiányù est un site plutôt bien adapté aux familles.
Et puis, cerise sur le gâteau, nous avons repéré qu’il existe un toboggan d’1,5 km qui permet de redescendre de la muraille jusque dans la plaine, une fois la balade terminée. Un argument de choix pour motiver nos troupes 😉
Notre hôte Airbnb nous ayant déniché un chauffeur privé, nous quittons Pékin peu après 8 h30. Une heure plus tard nous voilà déjà à Mùtiányù.
Il existe deux solutions pour monter jusqu’à la Grande Muraille qui ondulent majestueusement sur les collines à quelques kilomètres de là : soit le télésiège, soit le téléphérique. Nous optons pour la première solution qui nous dépose au pied de la Tour de guet n°5. Agréable surprise, il n’y a pas grand monde à notre arrivée là-haut, ce qui nous permet de nous imprégner pleinement de la magie des lieux.
Nous avons vu qu’il était possible de cheminer jusqu’à la tour de guet n°26 située à environ trois kilomètres de là. Telles cinq sentinelles de la dynastie Ming (période à laquelle a été édifiée cette section du mur au XIVe siècle), nous décidons donc de nous mettre en route.
Après le Machu Picchu en octobre, la Grande Muraille est la deuxième merveille du monde que nous trouvons sur notre route, depuis notre départ. Mais on doit vous faire une confidence : on n’y a pas ressenti le même effet « Whaou » que lors de notre découverte de la fameuse cité inca. Est-ce notre regard qui a perdu un peu de sa fraîcheur après dix mois de voyage ?
Difficile à dire. Rassurez-vous, cela ne nous a pas empêché de profiter pleinement de notre balade.
« Qui n’a pas gravi la Grande Muraille n’est pas un homme véritable »‘, affirmait Mao Zedong.
Même si on ne sera pas aussi affirmatif, on a pleinement conscience de vive un nouveau chapitre inoubliable de notre voyage.
Mais gambader sur la Grande Muraille n’est pas de tout repos. Cela monte, cela descend, il y a beaucoup de marches. Et dès la moitié du parcours, notre Sasa national commence à donner des signes de faiblesse. « Je pense qu’il serait plus raisonnable de faire demi tour », lâche-t-il en apercevant le profil escarpé des derniers hectomètres. Et notamment de la fameuse tour n°26 qui trône à l’horizon au sommet d’un escalier de plusieurs centaines de mètres.
Mais ses frères ne sont pas d’accord. Ils veulent aller jusqu’au bout. Et il nous faut faire preuve d’une grosse dose de persuasion et de diplomatie pour convaincre notre blondinet de nous suivre tout là haut.
Ce qu’il finira pas faire en râlant sous sa tignasse dorée.
Finalement, il sera très content d’être allé jusque-là. De là haut, la vue est vraiment magnifique. Et cela permet de prendre conscience de l’immensité de ce mur sans fin (ou presque) qui, sous la neige, doit parfois ressembler au fameux mur de la série Game of thrones, dont nous sommes accros avec Estelle et Malo.
Petite parenthèse historique : La construction du mur d’origine débuta il y a plus de 2000 ans durant la dynastie Qin (221-207 avant JC) lors de l’unification de la Chine par l’empereur Qin Shi Huangdi. Des remparts séparés, érigés par des royaumes indépendants pour se protéger des nomades furent à l’époque reliés entre eux. Certains imaginent à tort que la Grande muraille constitue un ouvrage continu. En réalité, des défenses naturelles (telles des montagnes abruptes) alternent avec des pans de muraille. On estime que 180 millions de m3 de terre furent utilisées pour former le coeur de l’ouvrage, auxquels s’ajoutèrent, selon la légende, les ossements des centaines d’ouvriers (dont nombre de prisonniers politiques) morts à la tâche. (Fin la parenthèse historique).
La perspective de descendre de la Muraille en toboggan rend curieusement beaucoup plus facile le trajet retour jusqu’à notre point de départ. Même Saïk semble avoir retrouvé son allant. Après trois heures et demi de marche dans ce lieu chargé d’histoire, c’est avec un plaisir non dissimulé que les gars se lancent dans le toboggan d’1,5 km de long (oui, vous avez bien lu) qui nous ramène à l’entrée du site. Une expérience sympa, même si cela donne forcément un petit côté Disneyland à l’endroit.
Il est 17 h passées lorsque nous sommes de retour à Pékin. Si Estelle, Malo et Saïk décident de se poser un peu à l’appart, Merlin, lui, déborde toujours d’énergie, malgré les quatre heures de rando sur la Grande Muraille. Je décide donc de l’accompagner sur la grande place située à deux pas de notre Airbnb, entre la Tour du tambour et la Tour de l’horloge pour qu’il puisse jouer.
A notre arrivée là-bas, il repère immédiatement un petit chinois qui joue avec un avion en polystyrène (visiblement, c’est un jeu dans le vent ici…). Sans se poser de question, notre jeune pilote en herbe se dirige vers la maman du petit pour lui demander s’il peut jouer avec son fils. Cette dernière ne parle pas un mot d’anglais mais ce n’est pas un problème pour Merlin qui ne met pas longtemps à se faire comprendre. Je suis admiratif de la capacité de ce dernier à nouer le contact avec les gens malgré la barrière de la langue. Il passera sa soirée à jouer à l’avion sur la place avec le petit chinois. On devrait tous continuer à regarder le monde avec notre regard d’enfant. La vie serait tellement plus simple…
Vendredi 25 mai : Quand on passe à côté du Palais d’été ( Estelle)
Dernier jour pour nous dans cette ville qui nous a bousculés dans nos certitudes. Les Chinois croisés ici ont démenti les a priori qu’on avait pu se construire avant d’arriver en Chine. Lors des mois derniers, nous avons croisé beaucoup de Chinois voyageant en groupes organisés : très bruyants, envahissants. On craignait un peu notre arrivée dans leur capitale. Eh bien craintes infondées : on a rencontré des gens courtois, prévenants avec qui on peut échanger (merci Google translater et l’effort des jeunes générations pour parler anglais).
Après une semaine ici, on a juste toujours du mal à ne pas réagir avec dégoût à leurs raclements de gorge et crachats qui semblent si naturels ici.
Nous avons apprécié déambuler dans cette ville immense. On passe d’un quartier à l’autre avec une étonnante facilité : le réseau du métro est très dense et déssert confortablement les spots touristiques. Les indications sont toutes doublées en anglais dans les stations, dans les rames. C’est so easy !!! On s’est laissé guider par nos enfants qui adorent jouer les meneurs de groupe dans les transports en commun.
Qu’allons nous faire aujourd’hui ? Yves et moi aimerions visiter le Palais d’été : un peu excentré, ce temple et son parc buccolique sont décrits dans notre Lonely comme le site à ne pas manquer au même titre que la Cité interdite et la Grande muraille.
On doit aussi aller faire quelques courses en vue du périple mongol qui se profile.
Décathlon ou Palais d’été ???? On n’aura pas le temps de faire les deux car ils sont situés dans deux directions opposées… la ville est immense et les sites touristiques ferment très tôt (17h ou 17h30).
Nos trois garçons insistent pour aller chez Décathlon… ils en ont assez des temples et palais. On suit leur envie : il nous faut remplacer la polaire oubliée par Yves en Indonésie avant d’attaquer les steppes mongoles. Et acheter une 9e paire de lunettes de soleil pour Merlin (!)
C’est donc parti pour un tour au Décathlon : une heure de métro… et une plongée dans une grande surface tout comme en France. Les gars sont ravis et passeraient bien leur journée ici. Nous, on est beaucoup moins emballé et on regrette notre choix. >>> Soyons philosophe, on a trouvé une bonne raison de revenir à Pékin 🙂 lors d’un prochain voyage.
On rejoint notre quartier en milieu d’après-midi. On déambule encore un peu dans ce quartier résidentiel si typique où des toilettes publiques agrémentent chaque coin de rue. On a l’explication de cette abondance de WC : traditionnellement les habitations n’ont pas de toilettes, les habitants se retrouvent au petit coin de la rue… Comme au camping. C’est unique.
S’il y a quelques années, les WC semblent avoir été immondes. Ils sont désormais propres. Chaque cabane a son préposé au nettoyage. Cela reste cependant des chiottes qu’on appelle nous à la turc… et surtout c’est en open space. Pas de porte pour trouver un peu d’intimité. C’est propre à l’oeil mais ça sent quand même très fort. Opération pipi en apnée pour nous donc 😉 lors de nos déambulations pékinoises.
On rentre refaire nos sacs > une entreprise désormais bien rodée.
Merlin et Saïk partent avec Yves sur la place du Tambour retrouver le copain de Merlin qui possède l’avion tant convoité… Ils passent plus d’une heure à jouer… et pourraient encore y être si on les avait écoutés. Les enfants avaient en commun la passion du jeu. Pas besoin de parler la même langue pour partager de bons moments.
Les Photos
Hihihihi hahaha c’est le « caca » ces éléphants…
Quelque chose m’inquiète : comment allez vous vous réadapter à notre vie bretonne?.
Hier dimanche, les « Voisins » se sont réunis le temps d’un déjeuner, nous étions 15, plus les enfants, nous avons parlez de vous, de votre réadaptation à la vie de travailleurs français!!!
Dommage je raterai votre arrivée, votre retour en bretagne de quelques jours.
Mille gros bisous à vous cinq de Nicole La Voisine
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Ne t’inquiète pas pour nous ! En partant nous ne fuyions rien, juste envie de faire une pause. La pause s’apprécie et prend sens entre deux périodes de travail. Cette pause nous aura certainement fait évoluer : elle nous apporte une nouvelle énergie pour aborder la phase retour : une nouvelle étape de nos vies. On est confiants. Bisous et à bientôt à Vern.
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Trop fort saik !!!!! bravo
Sylvie maman de Lilou
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