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Mercredi 20 décembre : De Valpo à Santiago (Saïk)
Pour commencer la journée on a pris le petit déjeuner – le dernier de Valparaiso, puis nous avons fait les sacs. Nous avons ensuite un peu attendu et papa a appelé un taxi pour aller au terminal de bus où nous avons pris un bus vers Santiago, la capitale du pays.
Le bus était correct, c’était propre et nous avons eu le droit de visionner un film.
Une fois à Santiago nous avons eu un peu de mal à trouver un taxi : personne ne s’arrêtait
Mais au bout d’un moment une personne s’est arrêtée nous prendre : le voyage a duré 25 minutes. Nous avons mangé dans un restaurant chinois à 15h, c’était bon 😋. Nous sommes ensuite allés poser nos sacs dans l’appartement Airbnb : il est très bien. Puis l’aprem on a fait du shopping et mangé une bonne glace (7/10 sur le Glaciomètre des Gourm Trotters) avant de manger et de dormir sous les 35C° .
Jeudi 21 décembre : Y a t’il un dépanneur d’ascenseur ? (Yves)
Que calor, monsignor ! En passant de Valparaiso à Santiago, nous avons quasiment pris 10 degrés d’un seul coup. Et même si le ventilo a tourné toute la nuit, c’est le genre de de pic de fièvre que le Breton pur beurre a un peu de mal à encaisser…
Pourtant, les deux villes sont à peine distantes de 100 km. Mais entre les deux, il y a la cordillère qui bloque l’air vivifiant de Valpa et transforme Santiago en étuve dès que l’été pointe son nez. Et justement, depuis hier, c’est officiellement l’été dans l’hémisphère sud !
Le Père Noël nous ayant sollicité pour venir lui prêter main forte nous décidons de laisser les garçons travailler en autonomie, ce matin, pour aller faire quelques courses. Il y a un côté déroutant à préparer Noël alors qu’il fait plus de 30 degrés. Il faut bien le reconnaître, la magie de Noël nous paraît bien plus intense, lorsqu’il fait froid dehors. Et puis, le chocolat fond beaucoup moins vite !!!!!!
Heureusement, la liste que nous a fait suivre le Père Noël n’est pas bien longue cette année. C’est comme si les envies de nos gars s’étaient adaptées à notre condition de voyageurs et à la taille de nos sacs à dos. Merlin souhaite juste une petite peluche et des crayons feutre. Saïk, un maillot de l’équipe nationale du Chili (il va pouvoir ouvrir un magasin à notre retour) et Malo un couteau suisse. Du coup, il nous faut moins d’une heure pour remplir notre mission.
C’est l’esprit (de Noël !) plus léger que nous remettons le cap sur notre Airbnb peu avant midi. Notre appartement est situé au 21e étage d’un immeuble, sur l’Avenida Carmen, à dix minutes à pied du centre de Santiago. Et si on apprécie l’activité physique, c’est quand même bien pratique de prendre l’ascenseur pour monter tout là-haut. En partant faire nos courses, nous avions bien remarqué qu’un des quatre ascenseurs était en maintenance, mais à notre retour tout semble de nouveau opérationnel, et c’est sans l’ombre d’une hésitation que nous nous précipitons avec Estelle, dans le premier ascenseur qui se présente à nous.
Nous commençons tout juste à phosphorer sur la manière d’entrer le plus discrètement possible dans l’appartement avec nos paquets sous le bras lorsque notre ascenseur s’arrête soudainement entre le 16e et le 17e étage. Que se passa ? Est-ce pour une caméra cachée ? Une animation de Noël ? Après deux minutes à appuyer sur le bouton du 21e étage dans tous les sens, il faut bien se rendre à l’évidence. Nous sommes coincés dans un ascenseur en panne dans une ville à l’autre bout du monde ! Horreur, malheur !!!!!!
Règle n°1 : ne surtout pas penser à ce fameux film d’horreur que l’on a vu à 17 ans dans lequel un ascenseur se fracasse soudainement au sol après une chute de 17 étages avec tous ses occupants à bord (et ben raté, on y a pensé).
Règle n°2 : respirer tranquillement histoire de se remettre les idées en place (mais au fait, si on respire trop fort, on va très vite se retrouver sans oxygène !!!!!)
Règle n°3 : appeler les secours en appuyant de toutes ses forces sur la sonnette d’alarme (Dring, dring, hola por favor, venemos de Francia, tenemos un problemo con el ascensor…)
Règle n°4 : prévenir les enfants pour qu’ils ne s’inquiètent pas. (Mais au fait, c’est quoi déjà le numéro de notre appart ? Impossible de s’en souvenir).
« Je te dis qu’il y a un cinq à la fin »
« Mais non, c’est le 313… »
Et le concierge de nous répondre : « Vos enfants sont sûrement à la piscine. Car personne ne répond ».
« Ah bon, parce qu’il y a une piscine dans notre immeuble??? Mais ils sont censés faire leurs devoirs… »
Avant de partir, on avait envisagé beaucoup de scénario. Mais à aucun moment nous n’avions imaginé que notre voyage serait susceptible de prendre fin coincés dans un ascenseur de Santiago pendant que nos enfants barboteraient dans une piscine. Merci petit Papa Noël !
Heureusement après 45 minutes à patienter dans notre ascenseur (vous avez déjà réussi à tenir 45 minutes devant un 0-0 entre Metz et Dijon en L1 ? Et ben là, le temps nous a paru deux fois plus long !!!), deux bonnes nouvelles sont arrivées coup sur coup. Non seulement, le concierge avait réussi à prévenir l’entreprise de maintenance. Mais en plus, Malo était avec lui et il pouvait même nous voir sur les écrans de contrôle. En fait, les enfants n’étaient jamais allés à la piscine (comme nous, ils ignoraient qu’il y en avait une). Ils nous attendaient juste dans l’appart sans oser décrocher le téléphone qui n’arrêtait pas de carillonner.
Une petite vingtaine de minutes plus tard, tout était bien qui finissait bien. La porte de notre ascenseur s’ouvrait comme par magie après 1 h 05´ d’attente. Non seulement, on pouvait reprendre le cours de notre voyage. Mais en plus, cela ferait une bonne histoire à raconter…
Malgré ce contre temps, nous arrivons même à attraper le free tour de Santiago en français que nous avons programmé en début d’après-midi, avec la même association qu’à Valparaiso.
Mais est-ce liée à la configuration de la ville qui ne possède pas vraiment de centre historique ?À la chaleur ? Où au fait que le tour de Valparaiso nous a déjà appris plein d’éléments sur l’histoire du Chili ? Toujours est-il que nous accrochons moins à ce tour.
Nous passons pourtant devant quelques lieux symboliques de Santiago dont le fameux palais de la Moneda, théâtre du fameux coup d’état de 1973, lorsque les militaires, emmenés par Pinochet, renversèrent Allende. Le mercado central (l’un des plus beaux d’Amérique du Sud) ou encore, la plaza de Armas où trône juste à côté du sapin de Noël une statue de Pedro de Valdivia, le conquistador espagnol à l’origine de la ville.
Après trois bonnes heures à déambuler dans les rues noires de monde à l’approche de Noël, nous finissons notre journée autour d’une glace chez Emporio de la Rosa. Nous avons vu dans notre guide qu’il avait été désigné parmi les 15 meilleurs glaciers du monde. Nous savourons doublement notre dégustation, mais nous laissons néanmoins ce glacier au pied du podium de notre panthéon personnel (8,5/10 sur le glaciomètre des Gourm Trotters).
À notre retour à notre immeuble, nous décidons d’exorciser nos peurs en montant tous les cinq dans l’ascenseur et en filant… à la piscine située au 24e étage.
Vendredi 22 décembre : La tête dans Star Wars … en español por favor ! (Malo)
Elle nous avait demandé, je cite » de bien travailler car le jeu en valait la chandelle ». Cadeau, surprise ou juste une phrase pour nous motiver ? Quoi qu’il en soit nous avons bien travaillé avec papa et maman était contente en revenant à l’appart.
Nous avons déjeuné et sommes sortis nous balader dans le centre ville. Au bout d’une heure de marche, nous nous sommes arrêtés devant un cinéma. Ça y est on avait deviné pourquoi le jeu en valait la chandelle : Star Wars, on allait voir Star Wars ! Super la surprise.

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