Les photos >>> elles sont superbes
Samedi 23 décembre : A nous l’île de Pâques ! (Merlin)
Aujourd’hui on s’est réveillés à 6 h. On a pris le petit déjeuner. On est allés à l’aéroport international de Santiago. L’avion était à 9 h pour l’île de Pâques. Notre vol a duré 5 h . L’avion était trop bien : il y avait des tablettes tactiles mais en espagnol ou anglais ou encore en Portugais. Avec mes frères on a joué au poker en Anglais.
On est arrivé à midi. C’était long et ennuyant d’attendre les bagages. Après Tita la propriétaire de l’endroit où nous avons réservé est venue nous chercher, elle nous a donné 5 colliers moai 🗿. La coutume c’est d’offrir un collier de fleurs 🌺 mais les fleurs ça fanne et on ne peut pas les garder en souvenir.
Elle nous a montré la toute petite ville puis on est arrivé chez elle il y avait plein de fleurs 🌺 et d’arbres 🌴 et aussi une grande pente où on va pouvoir faire des courses avec Saïk . Comme on n’a pas mangé à midi, on a pris une bonne glace (7/10 au glaciomètre). Après on a mangé des gâteaux hyper secs achetés à la boulangerie : on a cru s’étouffer !!!! Puis on s’est baignés dans une petite piscine naturelle sur le port d’Hanga Roa. L’eau était bonne. C’était bien.
Dimanche 24 décembre : un Noël avec les Moais (Saïk)
Pour commencer la journée, nous avons mangé le petit déjeuner qui était copieux avant de partir à la découverte de nos premier moais : il y en avait 4 puis 1 puis 1 autre plus loin. Les 4 premiers étaient imposants par leur nombre, ils étaient un peu cassés par le temps. Celui juste à côté était celui le mieux préservé de l’île.
Après on est allé se baigner dans une autre petite piscine naturelle où il y avait pas mal de poisson 🐟 … mais seulement moi, Malo et Merlin avons été assez courageux pour combattre cette eau qui varie entre 19 et 21°.
Pour des petits Bretons, l’eau est très bonne !
Après on voulait manger une bonne petite pizza mais MALHEUR la pizzéria était fermée… Du coup, on s’est fait un sandwich en appelant notre famille en France qui mangeait du foie gras et plein d’autres truc bien français qui font envie quand tu es à l’autre bout du monde.
Bref, on a mangé le petit sandwich, nous sommes retournés nous baigner pendant 1h30. Cette fois, les parents se sont mouillés. Il était ensuite l’heure de rentrer, le temps passe vite !
Une fois rentrés, on a pris nos douches avant de manger un succulent barbecue et de jouer au UNO. Merlin a largement gagné le match.
Peu avant minuit, nous avons pris la direction de notre chambre – Merlin était déçu de ne pas avoir vu le Père Noël 🎅 … Mais quand on est arrivé devant la chambre, il y avait les cadeaux 🎁 qui nous attendaient au pied d’un palmier. C’étaient un couteau suisse pour Malo, un maillot du Chili pour moi, un doudou pingouin et des crayons pour Merlin, un tee-shirt pour Papa et des boucles d’oreilles pour Maman. Pile poil ce qu’on avait demandé. On était très contents.
Lundi 25 décembre: journée de Noël tranquille… faute de voiture (Estelle)
Nous nous levons tranquillement et apprécions notre petit déjeuner de Noël sur la terrasse polynésienne. Une agence de location de voiture doit nous livrer une auto pour la journée à 10h : on patiente tranquillement… mais la voiture n’arrive pas. On goûte à la très relative rigueur des Rapa-Nui. Mais peu importe, il en faut plus pour énerver et dérouter les Gourm’trotters.
On enfile nos maillots, on embarque le ballon et on file sur le front de mer. Avant de retrouver la petite piscine naturelle découverte hier, nous faisons un détour par la petite place- devant l’office de tourisme (qu’on ne verra ouvert qu’une seule fois pendant nos 7 jours sur île)… et accrocher un peu de wifi pour souhaiter un joyeux noël aux membres de notre famille proche que nous n’avions pas réussis à contacter hier.
Yves reste un peu encore, pendant que je file avec les enfants sur la petite plage. Nous sommes escortés par deux, puis trois et bientôt une grande famille de chiens. Un chien s’invite même à la baignade avec Merlin. Ce dernier panique et sort de l’eau en hurlant : le chien nous assaille, Merlin et moi…. Panique à bord – j’ai peur des chiens… et Yves n’est pas là (il est resté alimenter un post pour notre page Facebook). Un gentil polynésien vient à notre secours et écarte les compagnons à 4 pattes.
Yves finit par nous rejoindre, il est 14h30… et les enfants ont faim. On leur offre un burger et un ceviche pour Yves… Ce repas, loin d’être un festin constitue quand même de part son prix élevé un vrai repas de Noël.
Le temps est couvert, des grosses gouttes de pluie finissent par nous rafraîchir pendant notre promenade sur le front de mer sauvage. La côte est escarpée et les falaises assez abruptes. Les enfants nous disent se croire en bord de mer dans le Finistère. Si ce n’est que les roches sont noires… Et nous rappellent que l’ile de Pâques est le résultat d’une forte activité volcanique.
On termine la balade au bord de la piscine naturelle découvrerte le premier soir. Seuls les enfant sont courageux pour se baigner : le ciel gris n’encouragent pas les parents.
Nous mettons ensuite le cap sur la maison de Tita : qui devait nous préparer à dîner pour 20H… elle arrivera finalement à 20h45 après une journée de plage… Son dîner n’en sera pas moins bon : un délice le poison frais.
Une partie de Uno clôt cette journée de Noël au rythme polynésien ….
Mardi 26 décembre : A l’assaut du volcan Terevaka et à la découverte d’Anakena (Yves)
Cette fois c’est la bonne. Après nous être fait planter par notre loueur de voiture, le jour de Noël (peut-être ne louait-il que des traîneaux ce jour-là ?), nous décidons de prendre le taureau par les cornes et d’aller chercher un autre loueur en ville.
Après avoir sondé deux, trois loueurs, nous trouvons finalement notre bonheur là où on aurait jamais pensé le trouver : chez la coiffeuse d’Hanga Roa !!!!
Pendant qu’elle s’occupe des mises en pli de ses clients, la coiffeuse a trouvé un moyen au poil d’arrondir ses fins de mois (je sais, elle est un peu tirée par… les cheveux celle là) en louant sa propre voiture aux touristes.
Nous en profitons pour sortir d’Hanga Roa et aller explorer l’île. Comme cela fait quelques semaines qu’on n’a pas randonné tous ensemble nous nous sommes fixés comme objectif d’escalader le volcan Terevaka, le point culminant de l’île (511 m).
La rando débute au pied de l’Ahu Akivi. Ce superbe alignement de sept moaïs occupe une place à part pour les Pascuans. C’est non seulement le premier site à avoir été restauré dans les années 60, mais c’est surtout le seul de l’île où les hommes de pierre regardent vers la mer. La tradition orale affirme que ces moaïs symbolisent les sept hommes missionnés par le roi Hotu Matu’a afin de trouver un nouveau territoire à son peuple dans le Pacifique. La théorie la plus fréquente évoque un peuple polynésien, venu sans doute des îles Marquises, il y a 1500 ans environ (entre l’an 300 et 800), à bord de grands canoës à double coque, assez semblables aux catamarans actuels.
Mais là, ce n’est pas une virée en bateau qui nous attend, mais une ascension d’une 1 h 15 sous le soleil de Pâques. La montée n’est pas trop compliquée, mais le dernier quart d’heure est un peu perturbé par Saïk, qui a soudainement décidé qu’il ne voulait plus monter là-haut. Nous le laissons traîner des pieds et râler dans son coin et nous efforçons de terminer l’ascension en gardant notre calme.
Nous avons raison d’insister car la vue du sommet est vraiment superbe. Nous disposons d’un panorama à 360° sur l’Océan Pacifique. C’est très sympa. L’Île de Pâques + le soleil + la vue incroyable sur le Pacifique : c’est pour vivre et partager des moments comme celui là que nous sommes partis autour du monde !
Curieusement, nous mettons quasiment autant de temps à redescendre le volcan qu’il nous en a fallu pour l’escalader. La descente n’est pas régulière et c’est un peu fourbus que nous regagnons notre voiture en début d’après-midi.
Mais un petit pique nique et la perspective de découvrir la plage d’Anakena remet toute notre petite troupe sur pied.
Anakena est en effet la seule plage de sable fin de toute l’île de Pâques. Bordée de palmiers et magnifiée par la présence de cinq moaïs, dont quatre portent un chapeau, cette plage est un petit paradis sur terre. Selon la légende, c’est ici qu’aurait débarqué le roi Hotu Matu’a. Un bonheur ne venant jamais seul, l’eau est à 22 degrés.
« C’est le plus beau des cadeaux de Noël »
clame Saïk, qui a mérité plus que jamais sa réputation d’atta-chiant. Il y a deux heures, il embêtait tout le monde en traînant les pieds au sommet du Terevaka, là il nous crie son bonheur, sa Go Pro à la main, avec une sincérité désarmante.
Nous passons une bonne partie de l’après-midi à enchaîner les baignades et les séquences de farniente sur le sable avant de remettre le cap sur Hanga Roa en début de soirée par la route côtière.
À notre arrivée chez Tita, nous faisons connaissance avec la famille Chateau qui vient d’arriver de Tahiti pour une semaine de vacances sur l’île de Pâques. Et comme, il ne faut que quelques minutes à nos enfants pour briser la glace avec Marie et Raphaël, leurs deux enfants, on se dit que la vie est décidément très sympa sur l’Ile de Pâques…
Mercredi 27 décembre : Levés trop tard… (Malo)
Nous nous sommes donc levés tôt pour partir assez vite – comme nous l’avait conseillé Tita.
En sortant de la chambre, le soleil nous semblait déjà assez haut. Et nos doutes se sont confortés car, sur la route, nous avons croisé plusieurs bus et voitures de touristes qui avaient l’air de revenir vers le village. En arrivant le soleil était déjà bien haut dans le ciel et les moaïs bien éclairés par la lumière forte de ses rayons. La montre de Tita était visiblement restée bloquée sur l’heure d’hiver…
En rentrant, nous avons pris le petit déjeuner et nous nous sommes préparés pour partir en excursion avec Tita, la patronne de la pension de famille. On lui a sans problème pardonné ce réveil matinal loupé…
Jeudi 28 décembre : Lever de soleil OK (Saïk)
Pour commencer la journée nous avons pris le petit déj avant de se préparer pour aller visiter l’île avec la famille Chateau et Tita. Le départ était prévu à 10h mais apparemment Tita avait un problème de radiateur de voiture (?!…). Je dis apparemment mais moi je pense qu’elle a oublié de se réveiller… Du coup elle a trouvé un crac pour se faire pardonner.
Bref on est parti qu’à 10h30 nous avons roulé pendant 10 minutes avant de s’arrêter sur un mirador d’où on voyait toute l’île. Mais là, petit problème la voiture (de location que Tita nous a demandé de garder deux jours de plus) ne démarre plus. Au final, Papa réussit à la faire redémarrer pour rejoindre un volcan hyper impressionnant.
Après nous sommes aller admirer une île. Cette île servait autrefois pour la compétition de l’homme-oiseaux qui consistait en une course avec un oeuf d’oiseau endémique. Celui qui gagnait permettait au chef de sa tribu de devenir le roi de l’île pendant une année. Le compétiteur devait nager avec un flotteur dans la mer pendant 5km aller-retour. Une fois arrivé sur l’île il devait attraper un œuf et le ramener… Gros exploit sportif.
Après on a vu plein de moaïs. L’après-midi on s’est baigné et on a mangé une glace
Saïk a oublié de dire qu’il s’agit levé tôt, très tôt aujourd’hui pour accompagner ses parents voir le lever de soleil raté la veille. Un petit moment magique pour nous 3 > dans la vidéo on perçoit l’intensité du spectacle.
Vendredi 29 décembre : Dernier jour sur Rapa-Nui (Estelle)
Nous profitons d’une dernière journée sur l’Ile… au rythme des Polynésiens. La matinée passe vite, entre restitution de la voiture de location, achat de cartes postales et de colliers souvenir pour les enfants. On s’installe tranquillement sur la petite plage à l’ombre des cocotiers : les enfants s’occupent avec quelques rameaux de palmiers et nous apprécions de pouvoir bouquiner pendant une bonne heure sans être dérangés.
Nous bouclons notre découverte des Moaïs et de leur mystérieuse histoire en visitant le petit musée dédié à l’île Rapa Nui. On a désormais levé une partie des mystères entourant ces géants.
En fin de journée, on retrouve Pascal et Valérie, Raphaël et Marie pour partager un dernier dîner ensemble… Dîner qu’on attendra un bon moment… On ne compte plus les approximations, changements de programme sur ce court séjour… Le dîner finit cependant par arriver. Tout arrive à Rapa Nui.
Samedi 30 décembre : Retour sur le continent
Notre avion décolle à 15h. Notre hôte Tita doit venir nous rejoindre à 11 heures et nous amener vers 12H à l’aéroport. A 12h15, elle n’est toujours pas là… On enfile nos sacs et prenons le chemin de l’aéroport à pied.
On la croise sur le premier chemin emprunté : elle s’étonne de nous trouver ici… et nous propose d’attendre un peu chez elle. On refuse poliment mais assez fermement : trop habitués depuis quelques jours aux déconvenues- certes sans grande conséquence, on préfère quitter au plus vite ce climat incertain et rejoindre le cadre rigoureux de l’aéroport.
On embarque à l’heure… et 5 heures plus tard, nous voilà de retour à Santiago . Il est 22 heures, heure locale. On monte dans un taxi et on rejoint bien vite en centre ville l’auberge où nous attend la famille Ariagada, que l’on avait connue à Cuenca en Equateur. Les retrouvailles sont joyeuses, on a plein de choses à se raconter. On descend rapidement tous les 5 avaler quelques sushis et on file au lit (les 6 garçons qui dorment tous ensemble , ont un peu de mal à trouver le sommeil)
Les photos >>> elles sont superbes